Deux mois de prison ferme pour apologie du terrorisme sur Snapchat et Instagram

À Strasbourg, un jeune homme de 18 ans a été condamné à deux mois de prison ferme pour avoir posté des messages cyniques sur Snapchat et Instagram. Des posts dans lesquels il se réjouissait de l’attentat survenu dans les rues de la ville le 11 décembre dernier.

Nombreux sont les internautes qui pensent qu’ils peuvent tout se permettre sur le web. Mais dans la réalité, ce n’est pas du tout le cas. Faites attention alors avec les messages que vous postez sur les réseaux sociaux, car ils pourraient bien vous causer des ennuis judiciaires. C’est ce qui vient de se passer à Strasbourg où un jeune de 18 ans a été condamné à 2 mois de prison ferme pour apologie du terrorisme. En fait, il a publié sur Instagram et Snapchat pas moins de 17 messages dans lesquels il se réjouissait de la fusillade sur le marché de Noël.

Snapchat

Rappelons que cet événement tragique a fait 5 morts et 11 blessés.

« Strasbourg venait de connaître son plus beau jour »

Comme le rapporte l’AFP, le soir de l’attentat, dans les huit heures suivant les premiers coups de feu de Cherif Chekatt, le jeune homme avait posté sur Snapchat et Instragram des messages dans lesquels il affirmait que Strasbourg venait de connaitre son « plus beau jour ».

Face au comportement de celui-ci, des internautes ont prévenu la Police.

L’affaire a vite été reprise par la justice et le sujet a été condamné à deux mois de prison ferme, avec maintien en détention pour apologie du terrorisme. Selon lui, il ne savait pas que de tels agissements pouvaient entrainer une condamnation. En tout cas, en plus de la peine d’emprisonnement, il sera privé de ses droits civiques pendant trois ans.

Une enfance difficile

L’avocate de l’accusé, maître Tiphaine Ricou, a affirmé que celui-ci avait vécu une enfance difficile. Elle avait d’ailleurs dressé dans sa plaidoirie le portrait d’un orphelin placé de foyer en foyer dès l’âge de 3 ans.

Quoi qu’il en soit, tout cela n’a donc pas empêché le tribunal de condamner le jeune homme. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce jugement devrait nous rappeler qu’il n’y a pas différence entre tenir des propos cyniques dans la vraie vie ou sur internet.

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