Après près de deux ans d’absence sur les réseaux sociaux, Meta a annoncé la réactivation prochaine des comptes Facebook et Instagram de Donald Trump. Pour rappel, l’ancien président américain a fait l’objet d’une éviction le 7 janvier 2021. Ce dernier a encouragé ses partisans dans ses publications, le lendemain de l’invasion du Congrès à Washington. Cette décision date de l’époque où il était encore au pouvoir.
Facebook a d’abord annoncé une suspension illimitée, puis a finalement statué en juin 2021 que l’exclusion durera deux ans. Le retour de Donald Trump sur les réseaux sociaux était soumis à certaines conditions. Il ne pourrait revenir que lorsque les « risques pour la sécurité public » auraient « disparu ». Cette réactivation a été décidée suite à une enquête menée par des experts.
Les explications des responsables de Meta
Le responsable des affaires internationales de Meta dans un communiqué explique, « le public doit pouvoir entendre ce que les personnalités politiques disent afin de pouvoir faire des choix éclairés ». Il précise toutefois, « Mais cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de limites à ce que les gens peuvent dire sur notre plateforme. Quand il y a un risque de préjudice dans le monde réel — un risque élevé qui justifie une intervention de Meta dans le débat public — nous agissons ».
Ainsi, si Donald Trump s’avise à nouveau de violer les règles qui régissent Facebook et Instagram, il s’exposera à des sanctions plus lourdes. L’équipe de Meta pourrait alors recourir au shadow banning. Cette technique consiste à diminuer la portée de certains posts. Cela réduira considérablement leur viralité.
La réaction de Donald Trump
Sur Truth Social, Donald Trump estime que à cause de son bannissement Facebook avait « perdu des milliards ». « Une telle chose ne devrait plus jamais arriver à un président en exercice, ou à toute autre personne qui ne mérite pas de châtiment ! » a-t-il souligné. L’ancien président est rétabli sur Twitter depuis novembre 2022. Néanmoins, il n’a toujours pas communiqué via son compte depuis. Il a préféré recourir à sa propre plateforme. Pourtant, sa portée est moins importante, par rapport aux réseaux sociaux classiques. Sur celle-ci il ne dispose que de 4,5 millions de followers, alors que sur Facebook et Twitter, il totalisait près de 124 millions, avant son bannissement.