Ecosse : une cinquantaine d’empreintes de dinosaure a été retrouvée sur l’île de Skye

Des scientifiques écossais ont découvert une cinquantaine d’empreintes de dinosaures dans une lagune sur la côte nord-est de l’ile de Skye en Écosse. Cette découverte inestimable a été faite par plusieurs équipes de chercheurs, dont les scientifiques de l’Université d’Édimbourg.

D’après eux, il s’agirait d’empreintes de sauropodes, des dinosaures herbivores au long cou et à la queue allongée, ayant vécu il y a environ 170 millions d’années.

Les sauropodes sont considérés comme les plus gros reptiles connus à ce jour, mais leurs empreintes n’avaient jamais été observées jusqu’à présent. Pour les paléontologues, ces empreintes sont donc une découverte précieuse. Michael Habib, chercheur à l’Université de Californie du Sud, a indiqué que ces traces étaient restées cachées durant des millions d’années.

Ces trouvailles ont fait l’objet d’études approfondies dont les résultats ont été publiés le 2 avril 2018 dans la revue scientifique « Scottish Journal of Geology ».

Des empreintes variées

Le site de l’ile de Skye a été une véritable mine d’or pour les scientifiques. En dehors des empreintes de sauropodes, ils ont également découvert des traces de trois doigts de théropodes, des espèces faisant partie de la même famille que le Tyrannosaurus Rex du Crétacé.

Dans le rapport publié dans « Scottish Journal of Geology », Steve Brusatte, paléontologue à l’Université d’Édimbourg, explique à quel point ces découvertes sont cruciales pour leurs études. « Le Jurassique moyen a été une période assez importante : les premiers oiseaux ont pris leur envol, les premiers tyrannosaures ont foulé la terre ferme et les premiers sauropodes colossaux sont apparus. »

Des pistes pour de nouvelles découvertes

Suite à ces trouvailles, l’ile de Skye est présentée par les scientifiques comme le nouvel El Dorado de la paléontologie. Même si le site est sujet à des changements météorologiques et des modifications du paysage qui rendent l’analyse des empreintes difficiles, il reste pour autant un véritable trésor pour les paléontologues.

D’après Steve Brusatte, d’autres empreintes peuvent encore être cachées sur le site. Pour les débusquer, son équipe passera l’endroit au peigne fin dans les semaines à venir. Ils utilisent notamment des drones pour cartographie le site.

Interrogés par National Geographic, les scientifiques ont déclaré qu’ils avaient déjà identifié d’autres pistes.

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