Égypte : découverte de la tombe de l’orfèvre du dieu Amon

L’Égypte antique est une période de prédilection pour les archéologues. On ne cesse en effet de découvrir sur le territoire égyptien des tombeaux, des momies et des temples très anciens. Aujourd’hui, c’est la tombe d’un orfèvre du dieu Amon que les archéologues ont découverte sur place, près de Louxour plus exactement. Il s’agit du dieu majeur de la mythologie égyptienne.

Le caveau est constitué de plusieurs salles. Ces dernières contenaient presque toutes des momies et des statues. Selon les tests effectués, ces momies se trouvent là depuis 3 500 ans environ.

Tombe Toutakhamon

Depuis, les momies ont commencé à être datées et les sarcophages restaurés. Cette découverte permet d’en savoir davantage sur l’époque du nouvel empire.

Qui était-il ?

Il s’appelait Amenemhat, un nom porté par plusieurs pharaons et qui signifie littéralement « sous la responsabilité d’Amon ». Ce n’était pas seulement son travail, mais aussi, et surtout toute sa vie que l’orfèvre a consacrée au dieu Amon. Le bijoutier a vécu à l’époque du nouvel empire, soit à une période allant du 16e au 11e siècle av. J.-C..

La découverte a été faite par des archéologues dans la nécropole de Dra Aboul Naga, à proximité méridionale de Louxour. L’endroit est réputé pour avoir déjà permis plusieurs autres trouvailles de cette même importance, en l’occurrence des temples et des tombes anciens.

C’est le ministère des Antiquités qui a fait la déclaration le samedi 9 septembre 2017.

Ce qu’on a trouvé d’autre ce jour-là

À part Amenemhat, trois autres momies, celles d’une femme et de ses deux enfants, ont aussi été découvertes dans une autre salle de cette tombe. On y accède grâce à un couloir. L’égyptologue, Chérine Ahmed Chawqi, spécialiste des os, affirme d’après ses analyses que la femme a vécu pendant environ un demi-siècle.

Elle semblait atteinte d’une maladie bactérienne située au niveau de ses os.

Un autre passage mène à une troisième salle remplie de momies, de 150 petites statues funéraires et de masques. Les statues étaient taillées, soit dans le bois, la terre ou la roche calcaire. Ce même sépulcre contenait une statue de l’orfèvre, assis sur une chaise à côté de sa femme.

Elle portait une robe et était coiffée d’une perruque. Entre les époux se trouvait un portrait peint de leur fils.

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