Elections de mi-mandat : Twitter lutte mieux que Facebook contre les campagnes de désinformation

L’influence des réseaux sociaux est une réalité désormais inéluctable dans une campagne électorale. La démocratie doit notamment s’adapter pour mieux gérer les flux d’informations qui circulent sur internet. Les autorités américaines sont à l’affût de publications mensongères susceptibles de dénaturer la sincérité du scrutin de mi-mandat qui approche à grands pas.

Pour lutter contre toute tentative de manipulation de l’information, Facebook a notamment mis en place des règles mettant un terme à l’anonymat des annonceurs.

La plateforme se donne les moyens de vérifier leur identité via leur adresse postale ou leur numéro de sécurité sociale. Pour autant, le réseau social avoue qu’il n’a pas les ressources pour vérifier l’authenticité de l’identité des annonceurs.

De son côté, Twitter se focalise sur les entités pour qui les annonceurs travaillent. Le site de microblogging s’assure ainsi que les annonces politiques ne soient pas payées par des sociétés-boîtes postales ou de mystérieux groupes de pression.

La hantise de l’ingérence russe toujours dans les esprits

Contrairement à ce qui a été dit sur l’affaire Cambridge Analytica, collecter les données personnelles – et publiques – est tout à fait légal aux États-Unis.

Des hackers russes se vantent d’ailleurs d’avoir obtenu les données de 210 millions d’utilisateurs Facebook. Avec le concours des pouvoirs publics et des forces de l’ordre, le réseau social a obtenu que les sites affichant des informations provenant de comptes Facebook soient mis hors service.

Malgré cela, beaucoup mettent en doute l’efficacité des méthodes utilisées par la firme de Mark Zuckerberg pour lutter contre les campagnes de désinformation. Parmi les publications interdites par la plateforme, on retrouve notamment des annonces apolitiques dont certaines concernent les parcs nationaux.

La méthode Twitter fait ses preuves jusqu’à présent

Les algorithmes de Facebook présentent des failles, certaines manifestations culturelles pouvant être confondues avec des meetings politiques.

Ils ont aussi la fâcheuse tendance à remettre en cause l’identité d’un utilisateur portant le même nom qu’une personnalité politique, bannissant ainsi les posts d’un citoyen lambda.

Twitter, lui, n’autorise les annonces qu’après vérification de l’existence juridique de la personne morale qui se cache derrière. Le réseau social archive soigneusement aussi le secteur dans lequel cette entité œuvre.

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