En Alaska, un homme a retrouvé un message de 50 ans dans une bouteille

Alors qu’il ramassait du bois de chauffage sur les rives ouest de l’Alaska, Tyler Ivanoff ne s’attendait pas du tout à faire une découverte « historique ». Par le plus grand des hasards, il est en effet tombé sur une bouteille dans laquelle se trouvait un message rédigé il y a près de cinq décennies.

Echouée sur la plage, la bouteille contenait un message soigneusement enroulé sur lui-même. Le bouchon en plastique était fermement vissé sur le goulot. « J’ai dû utiliser un tournevis pour atteindre le bout de papier à l’intérieur », a raconté Tyler Ivanoff au journal Nome Nugget.

Crédits Pixabay

Cela a permis de garder la lettre parfaitement à l’abri des intempéries pendant les cinquante années qu’elle est restée dans la bouteille. Lorsque Tyler Ivanoff l’en a sortie, le message était en parfait état. Selon Ivanoff, il était « resté étanche, avec une odeur évoquant du vin ou un vieil alcool ».

A la recherche de traducteurs sur Facebook

Lundi 5 août, juste après avoir trouvé la bouteille, Tyler Ivanoff a partagé sa découverte sur Facebook. Il a posté une photo de la lettre dans l’espoir de trouver quelqu’un pour traduire le message. Ce dernier était en effet rédigé en russe. De nombreux internautes russophones ont immédiatement répondu à son appel.

Voici ce que disait le message : « Salutations sincères! De la part du navire-mère VRXF Sulak, de la flotte de l’Extrême-Orient russe, je vous salue et vous demande de répondre à l’adresse suivante : Vladivostok -43 BRXF Sulak à l’ensemble de l’équipage. Nous vous souhaitons une bonne santé et de longues années de vie et une bonne navigation. 20 juin 1969. »

L’auteur du message a été retrouvé

Comme il fallait s’y attendre, la publication de Tyler Ivanoff a fait un gros buzz sur la toile. Ivanoff a été rapidement contacté par la chaîne de télévision russe Rossiya 1 qui s’est proposé de chercher celui qui a écrit et « posté » le message. Les journalistes sont parvenus à retrouver l’adresse indiquée dans la lettre, ce qui leur a permis de remonter jusqu’à Anatolii Prokofievich Botsanenko, 86 ans, un capitaine de la marine soviétique à la retraite qui était sur le Sulak en 1969, alors qu’il avait 35 ans.

Quand on lui a montré la lettre, le capitaine Botsanenko a d’abord déclaré qu’il n’en était pas l’auteur. Ce n’est qu’après avoir vu sa signature à la fin du mot qu’il a finalement reconnu le message. Cela n’a pas manqué raviver des souvenirs en lui. Il a même versé quelques larmes d’émotion lorsque le journaliste de Rossiya 1 lui ont annoncé que le Sulak a été vendu à la ferraille dans les années 90.

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