En Esur : la ville perdue enfin retrouvée

Après des fouilles qui auront duré plus de deux ans, une équipe d’archéologues a finalement réussi à déterrer les vestiges d’une ville perdue construite il y a 5 000 ans à En Esur, dans le centre d’Israël. La découverte de cette ville a été annoncée par l’Autorité israélienne des Antiquités le 6 octobre dernier.

D’après l’archéologue Yitzhak Paz qui a participé aux fouilles, c’était l’une des plus anciennes et des plus grandes villes du Proche-Orient à l’époque. « Nous avons ici une  construction urbaine immense, planifiée, avec des rues qui séparent des zones et des espaces publics », a-t-il déclaré.

Crédits Pixabay

Yitzhak Paz a indiqué qu’environ 5 000 à 6 000 personnes vivaient dans cette ville « de l’agriculture et du commerce ».

Une découverte qui permettra d’en savoir plus sur l’âge du Bronze

Pour les archéologues, la découverte de cette ville perdue est inestimable. Elle constitue en effet un élément important de la période de l’âge du Bronze comme l’a expliqué l’archéologue Itaï Elad : « En Esur est le plus grand site et le plus important de l’âge du Bronze, sa taille est de 650 dounams, soit 0,65 km², c’est-à-dire le double de ce que nous connaissons. »

Les recherches menées par les archéologues ont permis de déterminer que cette ville a été laissée à l’abandon au troisième millénaire avant notre ère. Pour le moment, ils ne savent pas encore ce qui aurait pu pousser les habitants de cette ville à la quitter.

Des fouilles très fructueuses

Le moins que l’on puisse dire c’est que les fouilles menées par les archéologues ont été fructueuses. En plus de la ville perdue vieille de 5 000 ans, ils ont également découvert une autre localité qui aurait été construite il y a 7 000 ans, mais également un cimetière et un temple.

Sur place, les archéologues ont trouvé des éléments qui rappellent la pratique de rites sacrificiels.

« Nous avons trouvé des ossements d’animaux brûlés dans un bassin en pierre à l’intérieur du temple et aux alentours, preuve d’offrandes sacrificielles », a expliqué Itaï Elad. Les archéologues sont également tombés sur des outils en silex, des poteries, des vases en pierre et en basalte qui ont laissé environ quatre millions de fragments sur le site d’En Esur.

En dehors de cela, ils ont pu retrouver des figurines représentant des humains ou des animaux.

1 réflexion au sujet de « En Esur : la ville perdue enfin retrouvée »

  1. Ça sent l’imposture sioniste qui cherchent à tout prix une preuve pour faire croire au monde entier que ces terres ont toujours été les leurs.

    Répondre

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.