Eros, le Uber de la prostitution

Eros est un service un peu particulier. Il se pose en effet un peu comme le Uber de la prostitution, avec une bonne dose de blockchain derrière de rendre les transactions les plus discrètes possible.

Eros se présente lui-même comme une place de marché décentralisée créée afin de permettre aux adultes consentants de se rencontrer, le tout au travers de relations sexuelles tarifées. Les créateurs du site n’hésitent d’ailleurs pas à établir un parallèle avec OpenBazaar, un service open source totalement décentralisé où chacun peut acheter et vendre ses biens.

Eros

À ceci près que les prestations ne sont pas vraiment les mêmes ici.

Eros, une place de marché consacrée aux escorts

Ouvert à tous, Eros sera accessible sur tous les continents. Les femmes désireuses de vendre leurs charmes pourront s’inscrire au site en remplissant une fiche complète. Elles devront notamment indiquer leur nom de scène, leur zone d’activité et leurs tarifs.

Si besoin est, elles pourront également enrichir leur profil avec une ou plusieurs photos afin de mettre en avant leurs atouts.

De leur côté, les “consommateurs” pourront consulter les profils enregistrés à leur guise et trouver ainsi facilement l’escort correspondant à leur humeur du moment. Il leur suffira ensuite d’un clic pour réserver un rendez-vous et procéder au paiement. L’escort sera notifiée dans la foulée et elle pourra ainsi retrouver la réservation dans son planning d’activité.

Afin d’éviter les poursuites, les créateurs du site ont mis en place un système de paiement basé sur les crypto-monnaies. Pour louer les services des escorts référencées sur la plateforme, les utilisateurs devront commencer par acheter des crédits en utilisant des bitcoins ou de l’ethereum.

La valeur d’un crédit est fixée en ce moment à un dollar américain et le prix de la passe – pardon, du rendez-vous, tourne autour de 200 $ de l’heure.

Un site impossible à censurer ?

Pour la partie technique, le CTO du service a choisi de s’appuyer sur Zeronet afin d’assurer la confidentialité et la sécurité des échanges. Le site n’est ainsi pas hébergé sur un serveur en particulier et il ne pourra pas être censuré ou fermé par les autorités.

Bien sûr, Eros a été la cible de vive critique et ses deux créateurs ont même dû faire face à une véritable levée de boucliers sur certaines plateformes sociales. Ils ne voient cependant pas le mal.

Pour eux, ce service a en effet toutes les chances d’améliorer les conditions de travail des prostituées et des escorts.

En attendant, Eros affiche clairement ses ambitions sur son site. La bêta est en effet prévue pour le 23 août et le lancement public pour le 23 septembre. Le site pense atteindre les 100 000 utilisateurs actifs avant la fin de l’année.

Toute la question est maintenant de savoir si les autorités vont laisser les deux administrateurs du site opérer tranquillement. Nous devrions être fixés assez vite puisque ces deux derniers ont eu la bonne idée de faire apparaître leur véritable identité sur le site.

Eros : image 1

6 réflexions au sujet de “Eros, le Uber de la prostitution”

  1. Ces 2 proxénètes ne voient pas le mal qu’il y a à exploiter la précarité de femmes…
    Une petite mise au point s’impose.
    Une passe, ce n’est pas une rencontre entre 2 adultes consentants.
    Il y a un homme qui a de l’argent et une envie sexuelle d’un côté et de l’autre, une femme qui a besoin d’argent, pour rembourser une dette, nourrir sa famille etc.,quand ce n’est pas parce qu’elle forcée par un tiers.
    Et elle n’a aucune envie de faire du sexe avec l’acheteur. Son consentement est dans la tête des hypocrites, en fait, elle se résigne et se coupe de ses ressentis pour supporter l’intimité » de tous ces inconnus.
    Ces 2 proxénètes se justifient en prétendant améliorer les conditions de « travail » des escorts.
    La seule « amélioration » pour ces femmes, par rapport à la rue, c’est qu’elles sont au chaud. Mais un client prostitueur riche ou pauvre est toujours quelqu’un qui a payé pour ne pas se soucier de sa partenaire et qui peut toujours se révéler être un homme qui insulte, frappe, viole, ou tue.

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    • Tu sais y’en a aussi qui adore se faire tringler, et se faire de la thune au passage, y’a qu’a voir le nombre de fille qui cherche juste de la bite de nos jours. Donc oui, y’a bien des situations de précarité, mais y’a aussi de belles salopes ;)

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