Et si la fusion nucléaire était la solution pour sauver la planète ?

Le futur de notre planète repose sur deux enjeux majeurs : la production énergétique et la réduction de l’émission de dioxyde de carbone. Et si l’énergie de la fusion nucléaire pouvait remplir ces deux conditions ? Si les investissements dans ce domaine étaient jusqu’à présent assurés par le secteur public, ils ont plus que doublé pour le secteur privé en une année.

fusion nucléaire

Les États-Unis, La Chine, le Royaume-Uni et d’autres pays essayent depuis des années de mettre au point une technologie répondant. Le but étant une décarbonisation rapide, la fusion nucléaire serait plus efficace, combinée à nos techniques actuelles en énergie renouvelable.

Ces gouvernements encouragent ainsi le partenariat public-privé pour de meilleurs résultats.

Une fusion inspirée du soleil

À l’opposé de la fission, qui divise les atomes pour créer de l’énergie, cette technologie fait fusionner deux atomes d’hydrogène lourds à une chaleur et une pression extrême de manière à libérer une grande quantité d’énergie.

Le soleil arrive à contenir la fusion avec un plasma de particules chargées à environ 15 millions de degrés Celsius. Notre étoile comprime le combustible grâce à son énorme masse, sauf que sur terre, on n’a pas cette capacité. C’est la raison pour laquelle on a besoin d’une charge d’approximativement une centaine de millions de degrés Celsius de plasma. Pour y parvenir, les scientifiques utilisent des champs magnétiques, du moins pour la plupart des modèles de réacteurs à fusion.

Le défi actuel repose sur la découverte d’une matière capable de contenir le plasma brulant pour produire une réaction de fusion rentable. Une fois ce cap franchi, le monde pourrait bénéficier d’une source d’énergie propre et presque inépuisable.

Une technologie bientôt opérationnelle ? 

Ces dernières années, les expériences des scientifiques du monde entier laissent voir des résultats prometteurs. Les scientifiques du MIT et du Commonwealth Fusion System ont par exemple réussi à fabriquer un dispositif de fusion plus petit, plus rapide et moins coûteux en 2021. Pareillement, les expériences EAST de la Chine et le KSTAR du Royaume-Uni ont conduit à maintenir des températures de plasma à 100 millions de degrés Celsius.

Ces études confirment qu’il est possible de maintenir le plasma assez longtemps pour favoriser la fusion. Par ailleurs, le Joint European Toruo a annoncé un confinement énergétique record en février. Pour le cas du réacteur de fusion nucléaire ITER, sa construction est achevée à 80 %. Implanté en France, le projet vise à démontrer le gain d’énergie net du tokamak ou réacteur de fusion nucléaire.

Actuellement, un nombre croissant d’entreprises privées de fusion dans le monde se penchent vers l’énergie de fusion commerciale.

 SOURCE : SCIENCEALERT

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