Et si on remplaçait les chirurgiens par des robots ?

De plus en plus de voix de scientifiques de haut rang appellent à l’utilisation de la technologie dans la médecine. C’est le cas du professeur Naeem Soomro qui a plaidé pour que des robots soient utilisés pour la chirurgie. Il soutient que le recours aux robots va considérablement contribuer à diminuer la liste d’attente des patients et réduire le taux de mortalité.

Des robots chirurgie à la place des chirurgiens

C’est une idée que ce scientifique, directeur de la chirurgie robotique au Newcastle Hospitals NHS Trust, va défendre au prochain sommet MedTech Nord-Sud. Ce chirurgien pense aussi que l’intelligence artificielle et le patrimoine technologique de la NASA feraient avancer la chirurgie.

Il trouve que sa théorie pourrait aider à faire face aux lourds défis médicaux et à la pression de la période post-Covid.

La robotique au service de la médecine moderne

Le professeur Naeem Soomro a développé sa proposition en mettant en avant les succès enregistrés avec les robots dans les hôpitaux de Newcastle. Par exemple, n urologie, 98% des opérations été réussies avec l’aide des machines dans ce centre sanitaire.

« Personne n’a fait autant de chirurgies robotisées que nous à Newcastle. Nous avons l’un des plus grands départements de chirurgie robotique et huit spécialités l’utilisent. »   

Le professeur Naeem Soomro, directeur de la chirurgie robotique au Newcastle Hospitals NHS Trust, chef de la robotique et l’intelligence artificielle (IA) pour les Newcastle Health Innovation Partners

Les médecins ont une base de données assez impressionnante sur les patients ayant subi des opérations. Il voit d’un œil bienveillant le big data pour reproduire une copie du « Jumeau numérique » de la NASA. C’est une nouvelle méthode qui pourrait améliorer la prédiction des robots en chirurgie et les rendrait plus efficaces.

En outre, ce chirurgien pourrait participer à la réduction des comorbidités après les opérations. La robotique s’avèrerait dès lors comme un exutoire aux complications après les opérations.

Plus de robots, moins de chirurgiens

Le revers de cette approche défendue par le professeur Soomro serait le taux de chômage qu’elle induira. Cela pourrait susciter une levée de boucliers dans le rang des chirurgiens. Les pourfendeurs éthiques de la robotique en médecine pourraient se lever contre cette thèse.

Les prochaines discussions lors du sommet organisé par le National Institute for Health Research pourraient tracer le cadre de l’utilisation de la robotique.

Avec l’idée avancée par ce chirurgien, la robotique pourra prochainement s’étendre à d’autres spécialités, même si ce ne sera pas de sitôt.

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