Etats-Unis : la crise liée au vaping semble derrière nous

Depuis quelques mois, le vaping bénéficie d’une très mauvaise presse aux États-Unis. Les agences de santé américaine ont indiqué que l’utilisation de ces cigarettes électroniques était à l’origine de graves maladies pulmonaires, baptisées EVALI (E-cigarette or Vaping product use-associated Lung Injury).

Face aux nombres alarmants de malades atteints d’EVALI admis aux urgences, le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies américaines (CDC) a ouvert une enquête pour déterminer l’origine du mal. Les résultats de leur recherche publiée le 26 novembre 2019 ont indiqué que l’acétate de vitamine E, contenu dans certains e-liquides provenant du marché noir serait responsable de ces maladies.

Crédits Pixabay

En septembre 2019, la propagation de l’EVALI a connu une hausse alarmante. D’après le CDC, depuis le début de cette épidémie, 2 561 personnes ont été hospitalisées. Dans la majorité des cas, l’acétate de vitamine E était en cause.

La propagation de la maladie ralentie

Depuis l’apparition de l’EVALI, les agences de santé américaine ont répertorié 55 décès à travers 27 états. Toutefois, le CDC semble confiant étant donné que l’apparition des nouveaux cas de maladies pulmonaires liés aux vaping a diminué ces dernières semaines.

En dépit de cela, les responsables du CDC ont noté l’apparition d’un « nouveau phénomène inquiétant. » Ils ont indiqué que 31 patients, déjà traités pour l’EVALI, ont été réadmis à l’hôpital. 7 autres patients sont décédés peu de temps après leur sortie de l’hôpital.

Le CDC reprend le contrôle

Les agences de santé américaine reprennent, petit à petit, le contrôle sur la situation. Depuis que les responsables du CDC sont sûrs que l’acétate de vitamine E est en cause, ils ont indiqué qu’il sera désormais plus facile d’endiguer la propagation de l’EVALI. Le Dr Anne Schuchat, Directrice adjointe du CDC, a indiqué que cette maladie pouvait être évitée.

« Il s’agit d’une condition clinique grave affectant les jeunes à travers le pays mais il est possible d’éviter sa propagation. Il est clair que cette épidémie représente un phénomène nouveau et qu’il ne s’agit pas de la reconnaissance d’un syndrome commun qui avait échappé à notre attention. »

D’après le CDC, les patients ayant été admis à cause de l’EVALI devront faire l’objet d’un suivi de 48h après leur sortie pour s’assurer que leurs symptômes ne s’aggravent pas.

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