Cette fois-ci, Google serait-il vraiment dans de beaux draps ? Le mardi 20 octobre 2020, Reuters a rapporté que le Ministère de la Justice avait intenté une action en justice contre Google, l’accusant de pratiques anticoncurrentielles sur ses concurrents depuis des décennies.
La plainte allègue effectivement que Google a agi illégalement pour maintenir sa position dominante dans la recherche et les publicités sur Internet. Le procureur général Bill Barr a même déclaré que des enquêtes ont démontré que Google ne rivalisait pas avec ses concurrents en termes de qualités de résultats, mais achetait son succès en monnayant les fabricants de smartphones et les autres firmes technologiques.

Pour régler ce « dommage anticoncurrentiel », le ministère de la Justice a ainsi demandé au tribunal une « réparation structurelle » ce qui, en matière d’antitrust, signifie une vente d’actif.
Briser l’emprise de Google
D’après le procureur Barr, le fait est que « personne ne peut contester la domination de Google dans la recherche et la publicité » et la plainte allègue que cela a pour conséquence que les consommateurs et les annonceurs souffrent de moins de choix, d’innovation et que les prix publicitaires sont moins compétitifs. Le Ministère de la Justice a ainsi demandé au tribunal de « briser l’emprise de Google sur la distribution des recherches afin que la concurrence et l’innovation puissent prendre racine ».
Toutefois, Google déclare de son côté que ce procès était profondément erroné, arguant que les utilisateurs de Google l’utilisent parce qu’ils le souhaitent et non parce qu’ils sont contraints de le faire ou ne trouvent pas d’autres alternatives. Mais la plainte souligne que Google a versé des milliards de dollars aux fabricants de smartphones comme Samsung et Apple pour faire de Google le moteur de recherche par défaut de leurs appareils.
Les actions d’Alphabet ne chutent pas pour autant
Malgré tout, beaucoup sont sceptiques sur le fait que ce procès contre Google puisse finir autrement que par un règlement financier, au pire, plutôt qu’à une dissolution du géant technologique. La preuve en est que les actions d’Alphabet, la société mère de Google, ont grimpé de 1,9% le mardi 20 octobre pour arriver à 1.563,51 dollars.
Neil Campling, qui est le responsable de la recherche sur les médias technologiques et les télécommunications chez Mirabaud Securities, à Londres, fait partie de ces sceptiques. Selon lui, Google a déjà injecté des milliards de dollars dans des infrastructures, des technologies et des talents et qu’il est juste impossible de dissoudre une décennie de progrès significatifs.
Mais en matière d’amendes, Google a déjà un petit historique : condamnation à payer 2,6 milliards de dollars en 2017 pour avoir monopolisé ses produits dans la recherche ; 4,9 milliards de dollars en 2018 pour avoir bloqué ses rivaux sur son système d’exploitation Android sans fil et 1,7 milliards versés à l’Union européenne en 2019 pour avoir empêché les sites Web d’utiliser ses rivaux pour trouver des annonceurs. A combien pourrait s’élever la prochaine sanction ?
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Malheureusement niveau pertinence lors d’une recherche c’est le moteur de google le mieux .Donc cette action n’aura aucun effet .
On peut aussi arguer que les plaignants jalousant la qualité du moteur de recherche ont invoqué une raison fallacieuse pour faire couler leur gêne ( google ) mais bon quoiqu’ils fassent , les gens se lasseront de leur produit et reviendront toujours vers google .