États-Unis : une aide au développement des télécommunications pour les pays qui éviteront d’utiliser les équipements Huawei

Huawei se trouve sur la liste noire des Etats-Unis et il semblerait que la méfiance du gouvernement américain ne se limite pas totalement à ses frontières. Le Wall Street Journal rapporte que de hauts responsables américains ont demandé aux fournisseurs d’accès Internet et sans-fil de ses pays alliés de ne pas utiliser tous les équipements de télécommunication signés Huawei Technologies.

La société chinoise, de renommée internationale, est en effet soupçonnée d’espionnage.

Le gouvernement américain a fait part de ses inquiétudes au Japon, à l’Allemagne et à l’Italie concernant les risques de cybersécurité. Pour pousser ses homologues dans leurs retranchements, il va même jusqu’à proposer une aide financière au développement des télécommunications. Cette offre s’adresse à tous les pays qui se soustraient aux équipements en provenance de Chine.

Cette nouvelle démarche ne facilite guère les relations entre les États-Unis et la Chine. Les tensions commerciales, elles aussi, vont s’accentuer.

Huawei constituerait un risque pour la sécurité nationale

À maintes reprises, les agences de renseignements et le gouvernement américain ont accusé Huawei de faire de l’espionnage pour le compte du gouvernement chinois. Des allégations que le fabricant mondial de smartphones nie jusqu’à ce jour.

Ce dernier n’est pas le seul concerné. D’autres firmes chinoises font aussi l’objet d’un examen minutieux en raison de leur relation privilégiée avec le parti communiste actuellement au pouvoir.

Donald Trump veut que le contrôle des équipements de télécommunication de Huawei soit doublement renforcé. Les États-Unis se préoccupent avant tout de la sécurité de ses bases militaires situées au Japon, en Italie et en Allemagne. L’utilisation de matériel en provenance de Chine pourrait sérieusement affecter leur système de sécurité.

Les États-Unis ne sont pas les seuls concernés

Huawei travaille actuellement sur la conception d’équipements sans fil 5G. Un projet qui risque de lui coûter cher étant donné que l’importation de ces produits dernière génération est interdite sur de nombreux marchés, dont celui de l’Australie et des États-Unis.

Le leader de la téléphonie entend être parmi les premières entreprises à investir le marché de la 5G. Malheureusement, la décision de Donald Trump de bloquer un contrat de puces ne lui facilitera guère la tâche.

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