L’Europe a été détruite par un astéroïde lors d’une simulation organisée par la NASA

L’Europe n’est plus. Le vieux continent vient de disparaître dans une gerbe de flammes causée par la chute d’un astéroïde que personne n’est parvenu à arrêter. Telle est la conclusion de la simulation menée par un groupe d’experts travaillant pour la NASA et l’ESA.

La Terre a beau occuper une place importante dans le système solaire, du moins de notre point de vue, elle est loin d’être le seul corps à le composer.

Un astéroïde flottant dans l'espace
Crédits Pixabay

En dehors de notre étoile et des autres planètes placées dans son orbite, il faut en effet composer avec un nombre conséquent d’astéroïdes, des astéroïdes qui représentent une menace directe pour notre monde.

La Terre menacée par les astéroïdes

L’atmosphère de notre planète ne nous protège en effet que des objets les plus petits, des objets qui se désagrègent le plus souvent lorsqu’ils pénètrent cette barrière invisible qui nous sépare du vide spatial.

Les roches les plus denses et les plus grosses, elles, ne craignent rien et elles sont donc susceptibles d’atteindre la surface de notre planète, avec tous les risques que cela comprend. Des risques qui ne doivent surtout pas être sous-estimés comme nous avons pu le voir le 15 février 2013 avec le superbolide de Tcheliabinsk.

Cette roche spatiale, d’un diamètre compris entre 15 et 17 mètres, a en effet explosé dans le ciel au-dessus de l’oblast du même nom, à une altitude comprise entre 20 et 40 kilomètres. Pourtant, et malgré ses petites dimensions, son explosion a généré une puissance de 440 kilotonnes de TNT, soit environ 30 fois l’énergie libérée par la bombe qui s’est abattue sur la ville d’Hiroshima.

L’onde de choc qui en a résulté a fait exploser des milliers de fenêtres et de vitrines de la région, et environ un millier de personnes ont été blessées.

Le super bolide de Tcheliabinsk

On imagine quelles auraient pu être les conséquences d’un tel incident si la roche avait été deux ou trois fois plus grosse.

C’est précisément la raison pour laquelle la NASA et l’ESA mènent des recherches poussées en la matière, des recherches visant à trouver un moyen de détecter les corps les plus dangereux, mais aussi et surtout de les dévier de notre trajectoire.

Or justement, un groupe d’experts issus des agences spatiales américaines et européennes a participé à un exercice d’une semaine piloté par la NASA, un exercice reposant sur un scénario hypothétique, à savoir celui d’un astéroïde situé à 35 millions de kilomètres et approchant de notre planète, avec un impact probable dans les six mois.

Chaque jour, le groupe d’expert avait accès à de nouvelles informations, comme la taille du corps, sa trajectoire, sa composition ou encore les chances d’impact, ainsi que la localisation probable de la frappe.

Une simulation d’une semaine

Leur mission était claire, ils devaient tout mettre en oeuvre pour stopper la roche spatiale ou, le cas échéant, faire en sorte qu’elle ne vienne pas frapper notre planète.

Pendant une semaine, les experts ont donc planché sur la question et ils ont passé en revue toutes les technologies à notre disposition. Pour un bilan loin d’être positif. Après avoir passé en revue toutes les solutions imaginées, ils ont fini par déterminer que nous n’avions aucune arme assez puissante pour détruire ou dévier un objet de cette taille. La simulation s’est donc terminée sur un impact. La roche spatiale a frappé l’Europe de l’Est, détruisant une bonne partie du vieux continent.

A l’heure actuelle, aucun astéroïde ne représente une menace directe pour notre planète. Du moins pas à notre connaissance. Il arrive cependant que des corps passent à proximité de notre planète sans que nous ne les détections et c’est bien entendu un problème.

Aucune solution viable

C’est un problème, car cette simulation a prouvé que nous n’avions aucune technologie capable de faire face à un tel événement. Durant l’exercice, les experts ont par exemple imaginé le lancement d’engins spatiaux équipés d’une charge explosive pour détruire l’astéroïde, mais ils ont finalement réalisé qu’il était impossible de procéder à un tel lancement dans les délais impartis par la simulation.

De son côté, la NASA travaille bien entendu sur des solutions, comme la technologie DART qui est encore loin d’être finalisée, mais qui sera testée en 2022 sur Dimorphos.

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