Europe : une forme de vie extraterrestre à quelques centimètres sous la surface ?

Europe est l’un des endroits du système solaire susceptible d’abriter une forme de vie. Les scientifiques s’y intéressent depuis des décennies. La lune réunit en effet les conditions favorables à la formation d’une vie et les recherches menées dans la région ont permis de découvrir qu’un océan susceptible d’accueillir une forme de vie se cachait sous sa surface.

Peut-on pour autant s’attendre à y rencontrer des êtres intelligents ? C’est naturellement peu probable.

Europe NASA ESA

Les scientifiques restent prudents. L’océan souterrain d’Europe abrite probablement une forme de vie, mais sous une forme microbienne.

Le parallèle est souvent fait avec les extrémophiles, de minuscules organismes qui survivent dans nos geysers sous-marins. Les chercheurs ne s’attendaient néanmoins pas à ce que ces organismes puissent se trouver à quelques centimètres sous la surface de la lune de Jupiter.

Europe abrite-t-elle une forme de vie extraterrestre ?

Les scientifiques s’accordent à dire qu’il est fortement probable que notre planète ne soit pas la seule à abriter la vie au sein de la Voie Lactée et dans le système solaire. La plupart des chercheurs estiment cependant que la chance de rencontrer des êtres intelligents est extrêmement faible.

En revanche, la probabilité de trouver des formes de vie bactériennes sur d’autres planètes ou satellites est élevée.

Europe est l’un des astres où les scientifiques espèrent depuis des décennies trouver des extrémophiles. Cette hypothèse a été renforcée lorsque les astronomes ont découvert que le satellite possédait sa propre source de chaleur interne. Celle-ci provoque la fonte de la glace et a entraîné la formation d’un océan souterrain.

Un argument en faveur du projet « Europa Submarine »

Cela fait donc plusieurs années que les scientifiques ont la preuve de l’existence d’un océan souterrain sur Europe. L’existence d’une forme de vie de type extrémophile reste néanmoins hypothétique.

La NASA compte cependant faire toute la lumière là dessus. L’agence est en effet en train de tester un sous-marin adapté à la lune de Jupiter en Antarctique et elle a la ferme intention d’envoyer une sonde effectuer des prélèvements au sein des geysers à l’horizon 2020.

Europa Clipper, c’est le nom de cette sonde, sera placé dans l’orbite de la lune et elle effectuera plusieurs survols afin de prélever des échantillons.

Plus tard, la NASA enverra un atterrisseur afin d’étudier la surface de la lune afin d’effectuer des analyses plus poussées. Seul problème, cette dernière est bombardée par des particules chargées et ces dernières sont susceptibles d’endommager les matières organiques et d’entraver ainsi la mission.

Or justement, Tom Nordheim, un scientifique de l’agence, a modélisé avec son équipe le rayonnement subi par la lune afin de déterminer avec précision sa dangerosité. Il a alors réalisé qu’il ne sera pas nécessaire de creuser en profondeur pour obtenir des échantillons viables.

En réalité, selon l’interview accordée à Space, il suffira de creuser à quelques centimètres de profondeur.

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