Une exoplanète de la taille de la Terre et pouvant abriter la vie découverte

Par définition, les extraterrestres ne vivent pas sur Terre, et chercher une planète où une vie extraterrestre a pu se développer est l’un des rêves poursuivis depuis longtemps par l’humanité. Si la vie telle que nous la connaissons a finalement peu de chances d’être présente dans notre système solaire, il faut donc chercher en-dehors sur les gros cailloux qui portent alors le nom d’exoplanètes. Et c’est justement l’une de ces exoplanètes qui a été découverte par la NASA et qui fait grand bruit.

Des exoplanètes, on en a déjà découvert toute une panoplie, mais la plupart ne correspondait pas aux critères recherchés : certaines étaient tellement grosses qu’il y avait de grandes chances qu’elles ne soient que gazeuses comme Jupiter, tandis que d’autres n’étaient pas à la bonne distance de l’étoile autour de laquelle ils orbitaient.

Kepler-186f, une exoplanète qui pourrait bien abriter la vie
Kepler-186f, une exoplanète qui pourrait bien abriter la vie

Et cette distance est extrêmement importante. On peut d’ailleurs le constater dans notre propre système : les planètes trop proches du Soleil sont beaucoup trop chaudes et les planètes trop éloignées sont beaucoup trop froides.

Pour qu’une planète puisse posséder de l’eau à l’état liquide et ainsi abriter la vie telle que nous la connaissons, il faut donc qu’elle soit située à un juste milieu, tout comme la Terre. Cette zone est d’ailleurs tellement importante qu’on l’a nommée zone habitable.

Kepler-186f, c’est le nom qui a été donné à cette exoplanète toute nouvelle, a donc de quoi faire parler d’elle puisqu’elle se situe dans la zone habitable et peut donc potentiellement contenir de l’eau à l’état liquide. Mieux que ça, elle est seulement 10% plus grande que la Terre et possède donc des caractéristiques similaires à notre bonne vieille planète bleue.

Bien entendu, il est encore trop tôt pour dire si la vie extraterrestre existe sur cette planète, et l’étude de Kepler-186f pourrait bien ainsi devenir l’un des buts du tout nouveau télescope spatial James Webb qui sera lancé en 2018 en tant que successeur du bien connu Hubble.

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