Par définition, les extraterrestres ne vivent pas sur Terre, et chercher une planète où une vie extraterrestre a pu se développer est l’un des rêves poursuivis depuis longtemps par l’humanité. Si la vie telle que nous la connaissons a finalement peu de chances d’être présente dans notre système solaire, il faut donc chercher en-dehors sur les gros cailloux qui portent alors le nom d’exoplanètes. Et c’est justement l’une de ces exoplanètes qui a été découverte par la NASA et qui fait grand bruit.
Des exoplanètes, on en a déjà découvert toute une panoplie, mais la plupart ne correspondait pas aux critères recherchés : certaines étaient tellement grosses qu’il y avait de grandes chances qu’elles ne soient que gazeuses comme Jupiter, tandis que d’autres n’étaient pas à la bonne distance de l’étoile autour de laquelle ils orbitaient.
Et cette distance est extrêmement importante. On peut d’ailleurs le constater dans notre propre système : les planètes trop proches du Soleil sont beaucoup trop chaudes et les planètes trop éloignées sont beaucoup trop froides.
Pour qu’une planète puisse posséder de l’eau à l’état liquide et ainsi abriter la vie telle que nous la connaissons, il faut donc qu’elle soit située à un juste milieu, tout comme la Terre. Cette zone est d’ailleurs tellement importante qu’on l’a nommée zone habitable.
Kepler-186f, c’est le nom qui a été donné à cette exoplanète toute nouvelle, a donc de quoi faire parler d’elle puisqu’elle se situe dans la zone habitable et peut donc potentiellement contenir de l’eau à l’état liquide. Mieux que ça, elle est seulement 10% plus grande que la Terre et possède donc des caractéristiques similaires à notre bonne vieille planète bleue.
Bien entendu, il est encore trop tôt pour dire si la vie extraterrestre existe sur cette planète, et l’étude de Kepler-186f pourrait bien ainsi devenir l’un des buts du tout nouveau télescope spatial James Webb qui sera lancé en 2018 en tant que successeur du bien connu Hubble.