Bientôt un exosquelette qui s’adapte à votre marche et réduit la fatigue sera commercialisé

Véritables gadgets de sciences-fictions, les exosquelettes continuent à nourrir l’imagination et les fantasmes des amateurs de nouvelles technologies. Les exosquelettes fabriqués par le laboratoire de biomécatronique de Stanford ont récemment fait parler d’eux. Les développeurs américains ont annoncé le 12 octobre dernier le lancement d’un tout nouveau type d’exosquelette non attaché et personnalisable. Ce dispositif robotique va aider les personnes sans handicap à marcher ou à courir au quotidien.

Un homme portant un exosquelette
Crédit : Science et Avenir

Steve Collins, professeur associé de génie mécanique qui dirige le Stanford Biomechatronics Laboratory, a affirmé que ce modèle est destiné à toute personne qui souhaiterait marcher plus vite avec moins d’effort. Porté comme une botte robotisée, l’exosquelette est équipé d’un moteur qui apporte une poussée supplémentaire aux muscles du mollet de la personne qui la porte à chaque fois qu’elle fait un pas.

Contrairement aux exosquelettes existants, cette poussée est personnalisée grâce à un programme mathématique basé sur l’apprentissage automatique.

Une aide à la marche pour réduire la fatigue

Patrick Slade, étudiant en doctorat et boursier postdoctoral de la Wu Tsai Human Performance Alliance à Stanford, a travaillé sur cet exosquelette. Il explique que leur invention a permis deux fois plus d’économies d’énergie sur un tapis roulant que les exosquelettes précédents. Cet exosquelette peut contribuer à améliorer la vitesse de marche et à réduire la fatigue au cours d’une randonnée.

Les personnes à mobilité réduite comme les personnes âgées pourraient alors se déplacer dans le monde comme elles le souhaitent. Ava Lakmazaheri, une étudiante diplômée du laboratoire de biomécatronique qui a porté l’exosquelette lors des tests, affirme être à l’aise dès les 15 premières minutes de marche.

L’exosquelette s’adapte à son porteur

Les premiers exosquelettes fabriqués à base de biomimétisme s’adaptent difficilement à la marche du porteur. Grâce aux émulateurs d’exosquelettes, d’immenses installations immobiles et coûteuses, le laboratoire de biomécatronique de Stanford a réussi à résoudre ce problème. Les ingénieurs ont pu lancer des expériences à grande échelle pour comprendre le lien entre la façon dont une personne marche avec l’exosquelette et la quantité d’énergie dont elle a besoin.

Grâce à ces données expérimentales, les chercheurs ont alors mis au point un modèle d’apprentissage automatique que l’exosquelette va utiliser pour s’adapter à chaque utilisateur. L’équipe de chercheurs est persuadée que leur technologie est prête à être commercialisée dans les prochaines années.

SOURCE : TECHXPLORE

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