Facebook va coopérer avec le Congrès américain sur l’enquête portant sur les dernières élections

À force d’être pressé par le Congrès américain, Facebook a finalement accepté de collaborer et de fournir des informations concernant des publicités qu’aurait utilisées la Russie pour influencer les élections présidentielles américaines de 2016. Plusieurs faux comptes ont été ouverts et utilisés pour acheter des espaces publicitaires. Les Russes s’en seraient servis pour entretenir les tensions politiques avant et après les élections américaines.

Cela fait deux semaines que la société de Mark Zuckerberg avait été sommée de coopérer et livrer toutes les données dont elle dispose au Congrès. Elle avait d’abord refusé, par souci de protéger les informations personnelles de ses utilisateurs, avant de finalement se raviser et accepter de coopérer pleinement avec les autorités américaines.

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Il est également prévu de mettre en place des mesures qui empêcheraient que de telles situations de désinformation ne se produisent à l’avenir.

La Russie est-elle réellement impliquée ?

Il y a deux semaines, Facebook annonçait avoir découvert plusieurs comptes fake qui avaient été ouverts depuis la Russie, visiblement dans le but de saboter les élections présidentielles américaines de 2016. Les comptes seraient au nombre de 470 et ouverts entre 2015 et 2017.

Tous auraient dépensé à peu près 100 000 dollars en espaces publicitaires afin de poster des annonces et fausses informations chez les internautes.

Cette découverte est plus ou moins une bonne nouvelle pour les autorités américaines qui enquêtent depuis des mois sur une possible influence de Kremlin dans la victoire de Donald Trump aux élections. Le Congrès avait fait pression sur le réseau social pour qu’il partage toutes les informations dont il dispose sur ces faux comptes et messages publicitaires.

Facebook a accepté de livrer les données en question, à condition cependant qu’elles ne soient pas rendues publiques.

Des mesures contre la désinformation

Suite à cette affaire, Mark Zuckerberg et ses proches collaborateurs sont déterminés à instaurer des mesures radicales pour éviter que ce genre de situation ne se reproduise encore. « Je me soucie profondément du processus démocratique et de la protection d’intégrité. Je ne veux pas que quiconque puisse utiliser nos outils pour saper la démocratie. » a déclaré le PDG de l’entreprise dans un long billet posté sur Facebook.

Avec son équipe, ils ont décidé de travailler activement sur de nouvelles solutions pour contrer la désinformation sur le réseau social qui compte actuellement plus de deux milliards d’utilisateurs à travers la planète. « Nous allons augmenter nos investissements en sécurité et spécifiquement concernant l’intégrité des élections. » a assuré le jeune milliardaire.

D’autres mesures sont également prévues afin de réduire au maximum la diffusion de fausses informations sur cette plateforme sociale, une des plus fréquentées et influentes au monde.

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