Google et Facebook ne sont pas de grands copains, c’est un fait. Et en réalité, on peut même dire qu’ils n’arrivent plus à se sentir et il ne se passe ainsi pas un mois sans que l’un ne tacle l’autre. La dernière fois, c’est même Google qui a retiré la synchronisation des contacts avec Facebook sur Android et c’est maintenant au tour de la firme de Mark Zuckerberg de contre-attaquer. Comment ? Tout simplement en conseillant à tous les développeurs bossant sur la plateforme de ne plus passer par adSense pour monétiser leurs jeux et leurs applications.
Alors bien sûr, pour le moment, Facebook n’impose rien à ses développeurs. Le célèbre réseau social les encourage tout simplement à se tourner vers l’une des 72 régies approuvées par ses soins. Des régies parmi lesquelles on ne trouve pas adSense. Pour cause, puisque Google n’a pas accepté les conditions imposées par Facebook pour obtenir l’homologation de la marque. Cela dit, si le service de Mark Zuckerberg n’impose rien pour le moment, rien ne dit qu’il ne le fera pas plus tard.
Et forcément, si adSense se fait botter en touche par Facebook, alors cela représentera un manque à gagner important pour Google. Surtout quand on sait que le service compte plus de 500 millions de membre, des millions de développeurs provenant de plus de 180 pays et plus de 500.000 applications qui sont chaque mois utilisées par 70 % des utilisateurs (source). Maintenant c’est sûr, Google a d’autres sources de revenus que Facebook, mais la pilule serait sans doute dur à avaler.
Maintenant, on a hâte de voir comment Google va répliquer…
Oh je sens bien Facebook sortir d’ici peu sa propre régie pour les webmasters ! Ben plutôt étendre pour les autres webmasters ce qu’ils utilisent sur leur propre site. Bon faudrait qu’ils trouvent un moyen de relier chaque visiteur de n’importe quel site à son compte Facebook afin de pouvoir vendre de la publicité ciblée comme sur Facebook mais ça doit être possible en posant un petit cookie lors du passage sur Facebook…
Après les tentacules de Google, voici les tentacules de Facebook.
Qui sera le Web ?