Grâce à Facebook, des pompiers ont pu sauver un adolescent

Une fois de plus, le numéro un des réseaux sociaux a permis de sauver la vie d’un adolescent. Dernièrement, une habitante d’une ville de Wayland Michigan s’est retrouvée démunie face à son fils qui était en train de s’étouffer. Le problème, c’est qu’elle n’avait pas de téléphone. Néanmoins, elle a eu la présence d’esprit de penser à Facebook. Effectivement, les numéros des pompiers y étaient disponibles.

La mère paniquée a donc immédiatement contacté les secours. Seulement, elle a fait l’erreur de contacter des pompiers d’un autre État : ceux du Massachusetts. Ces derniers se trouvaient à 1200 kilomètres du lieu. Heureusement, ils ne se sont pas montrés indifférents. Les pompiers du Massachusetts ont alors fait remonter le problème à leurs collègues de Wayland.

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Les pompiers du Massachusetts ont en outre continué à communiquer avec la femme pour l’aider, le temps que les secours arrivent sur place.

Appeler les 911 reste le moyen d’avoir de l’aide

« La femme disait que son fils de 16 ans s’étouffait. Qu’elle n’était pas capable de faire la manoeuvre d’Heimlich. Elle a écrit son adresse et ça nous a tout de suite frappés parce que ce n’était pas une adresse à Wayland au Massachusetts », a expliqué le pompier Patrick Walkinshaw.

« J’essayais de lui donner des instructions puisqu’elle avait de la difficulté avec la manoeuvre d’Heimlich, j’essayais de lui donner des instructions avant l’arrivée de l’ambulance », raconte le pompier William Tyree.

Toutefois, les pompiers ont tenu à rappeler que Facebook n’est pas le meilleur moyen pour obtenir de l’aide en cas d’urgence. Ils ont recommandé le 911.

Danger ou salut ?

L’année dernière, une adolescente de 15 ans a été sauvée à Nevers grâce à la plateforme de Zuckerberg. La jeune fille essayait de se suicider en live lorsque des internautes ont informé les pompiers qui ont ensuite contacté les forces de l’ordre.

Elle a été retrouvée in extremis « peu après minuit «inconsciente, allongée sur son lit, présentant des traces de lacération sur le bras gauche et un foulard noué autour du cou », a raconté un des policiers.

« Elle ne respirait plus, les policiers ont coupé le foulard pour la ramener à la vie », a ajouté un magistrat du parquet de Nevers.

Quoi qu’il en soit, le débat sur les enjeux des réseaux sociaux par rapport à la jeunesse mérite, maintenant plus que jamais, d’être entamé plus sérieusement. Ainsi, internet représente-t-il un danger ou un salut pour ses utilisateurs ?

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