Facebook Live de nouveau mêlé à une affaire de viol

À Atlanta, aux États-Unis, une jeune femme a été victime d’une agression sexuelle retransmise sur Facebook Live. Elle a porté plainte contre ses violeurs affirme Rolling Out.

Facebook a lancé Live, son service de diffusion de vidéo en direct, en 2015, peu de temps après que Twitter ait racheté la start-up Periscope dans le but de profiter de l’essor des autodiffusions sur internet. Le concept est ludique et peut parfois être d’une grande utilité. Malheureusement, certains ne respectent pas les conditions d’utilisation et s’en servent pour causer des dommages à autrui. Qu’il s’agisse d’acte intentionnel ou non, les répercussions sont généralement irréversibles étant donné que le contenu est directement diffusé sur internet.

Poursuite Police

C’est d’ailleurs ce que prouve cette nouvelle affaire de viol impliquant Facebook Live. Si l’on en croit Rolling Out, les faits se seraient déroulés à Atlanta la semaine dernière. Alors qu’une jeune femme profitait d’une soirée dans une discothèque, la situation a vite dégénéré après qu’elle ait rencontré un homme.

Elle aurait effectivement été droguée avec un verre et agressée sexuellement sur la piste de danse de la discothèque. Le pire, c’est que tout a été filmé et diffusé sur le Net via Facebook Live. Plus de 500 000 personnes ont vu la vidéo au moment de sa publication.

La police de la ville d’Atlanta s’est saisie de l’affaire

Interrogé par Rolling Out, le département de la Police de la ville d’Atlanta affirme avoir reçu des appels dénonçant une vidéo d’agression sexuelle parue sur Facebook Live.

« Tôt dimanche matin, l’APD a commencé à recevoir des appels concernant une vidéo en direct sur Facebook qui semble montrer une femme victime d’agression sexuelle dans une boîte de nuit locale. Notre unité spéciale d’aide aux victimes a pris contact avec la victime aujourd’hui et une enquête à ce sujet a été ouverte. L’enquête se poursuit » a déclaré un porte-parole.

Des avis divergents

Certains soutiennent la victime dans les commentaires, tandis que d’autres pensent qu’il s’agit d’un canular. Celle-ci a d’ailleurs posté sur Facebook un message dans lequel elle affirme qu’elle va bien. Elle demande aussi aux internautes d’arrêter de la contacter : « s’il vous plaît, pas d’appels/textos, je suis toujours en train de me recueillir ».

Rappelons qu’en France, les violences sexuelles sont passibles de cinq ans de prison et 75.000 euros d’amende. En cas de blessure de la victime, le responsable encourt une peine d’emprisonnement de sept ans et une amende jusqu’à 100 000 euros.

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