Depuis le lancement de Facebook Live, les utilisateurs peuvent diffuser tout ce qui leur chante. Les scènes culturelles, les blagues et même les crimes et les violences sont mis en ligne par les usagers.
Ce qui s’est passé à Chicago est un acte de violence qui a secoué ceux qui ont pu le voir. Un homme âgé de 20 ans a violemment frappé un autre jeune homme handicapé mental. Tout a été filmé puis mis en ligne sur le réseau social. L’auteur du crime a tout de suite été arrêté pour coups et violence après la diffusion de la vidéo.
Il n’a pas réfuté les accusations et a plaidé coupable. Jordan Hill a été motivé par la haine selon le Chef des communications du bureau du procureur de l’État du comté de Cook, Tandra Simonton.
Un crime organisé
Hill a été inculpé de deux chefs d’accusation, dont enlèvement aggravé et crime motivé par la haine. Tout cela lui a valu huit ans d’incarcération.
Selon les rapports de la police, il n’a pas agi seul. Il y a eu trois autres suspects identifiés comme Tanishia Covington, Brittany Covington et Tesafaye Cooper qui l’ont aidé.
Ensemble, ils ont séquestré leur victime. Pendant une vingtaine de minutes, ils ont mis une pièce en plastique sur sa bouche et lui ont frappé. Dans cette scène de torture, les agresseurs ont évoqué « Donald Trump » et les « Blancs. » La police affirmait que la victime a été attachée pendant quatre ou cinq heures.
L’usage de Facebook Live remis en question
Ce crime a soulevé des questions morales pour Facebook ainsi que ses aptitudes à bloquer à temps les vidéos live offensantes, violentes ou criminelles sur sa plateforme. Les responsables du réseau social ont supprimé la vidéo qui a été mise sur l’un des profils du suspect.
WBBM, filiale de CNN, a affirmé qu’Hill n’est pas le premier à être accusé. Il en est le troisième après les aveux de Tanishia et Brittany Covington. Ces jeunes ont aussi plaidé coupables. Brittany Covington a été détenue pour quatre ans de probation l’année dernière. En avril, ce fut le tour de sa sœur qui a été condamnée pour trois ans de prison.