Facebook est le réseau social numéro un dans le monde avec 2,45 milliards d’utilisateurs lors du dernier trimestre 2019. Sans oublier que la société de Mark Zuckerberg possède l’application Instagram qui affiche quant à elle un milliard de personnes inscrites. De jolis chiffres, mais une forte difficulté pour Facebook dans la gestion du contenu massivement publié sur ces plates-formes avec des millions de signalements à traiter. Car parmi ces publications se trouve du contenu jugé comme contraire aux règles – notamment les vidéos et photos choquantes, la pédopornographie, les fausses informations…
Face aux suppressions injustifiées qui peuvent survenir au milieu du flot constant de modération, Facebook proposera désormais une solution.

La société vient de mettre en place une “Cour Suprême” dirigée par Thomas Hughes.
Un activiste à la tête de la “Cour Suprême” de Facebook
Facebook veut laisser une seconde chance aux publications supprimées de ses plates-formes Facebook et Instagram. Car dans le flot constant de contenus jugés contraires aux règles, les modérateurs peuvent parfois commettre des erreurs. C’est lorsqu’un utilisateur jugera la décision de Facebook comme contestable qu’il pourra se tourner vers la “Cour Suprême” mise en place par la société de Mark Zuckerberg. Ce dernier aura alors deux semaines à partir de la suppression pour faire sa demande.
C’est ensuite une instance pilotée par Thomas Hughes, militant très connu sur la toile, qui statuera si la décision de suppression était juste ou non. Cette dernière a une limite de 90 jours pour statuer sur le sort des plaignants. À noter que la “Cours Suprême” sera constituée de 40 personnes maximum et que tous les noms n’ont pas été dévoilés.
Reste à savoir si cette même instance ne sera pas submergée de demandes provenant d’utilisateurs jugeant une suppression comme injuste, surtout lorsque l’on connaît la fenêtre très réduite pour prendre la décision finale. Sans oublier qu’il faudra que cette “Cour Suprême” garde une distance avec Facebook pour ne pas être influencée dans ses choix.
Cette mise en place d’un système de “seconde chance” pour les publications intervient alors que Facebook tente d’offrir une nouvelle image à ses réseaux sociaux face à la présence forte de contenu haineux et de désinformation.