
Facebook rachète la plateforme Kustomer
Kustomer est une grande plateforme qui permet de gérer les requêtes des clients auprès des commerçants. De plus, cette alliance avec Facebook semble déjà avoir été planifié car le fondateur de Kustomer avait affirmé qu’ « avec nos capacités complémentaires, nous serons capables d’aider plus de personnes qui bénéficieront d’une gestion de la relation client plus rapide, plus riche et disponible partout quand ils en ont besoin –par téléphone, courriel, texto, chat ou messagerie ». En revanche, les concurrents pensent que la société abuse de sa position dominante pour faire pression.

Facebook annonce le rachat de Kustomer
La firme de facebook annonce pouvoir obtenir l’approbation de l’union européenne pour l’acquisition de Kustomer, suite à sa proposition de vouloir faciliter la transaction entre le commerçant et les clients. Cette acquisition va permettre au réseau d’attirer encore plus de firmes et de plateformes de vendeurs. Kustomer va donc lui vendre un logiciel CRM afin que les consommateurs puissent interagir sur différents réseaux comme Instagram, WhatsApp, e-mail et bien d’autres canaux.
Toutefois, cet accord pourrait nuire à la concurrence et bien sûr, accroitre l’influence de Facebook, même si son but est de proposer des solutions face à l’évolution de la technologie actuelle. Même si certains refusent d’accepter cet accord, le fondateur de Facebook a annoncé que « cet accord augmentera la concurrence et apportera plus d’innovations aux entreprises et aux consommateurs dans les espaces dynamiques et compétitifs ». Justement, Facebook a reçu l’approbation des bureaux allemands ainsi que ceux de la Grande-Bretagne et de l’Australie.
L’autorité concurrente reste vigilante
Les autorités de la concurrence se doivent d’être vigilante face à cette décision. D’ailleurs, la commission européenne a ouvert une enquête sur le rachat faite par la firme. Une décision motivée par le fait que plusieurs utilisateurs ont déjà dénoncé du fait qu’il utiliserait certaines données personnelles avec de mauvaises intentions.
Pour faire face à cette crainte, dix autorités nationales ont demandé à l’assemblée européenne de vérifier cette opération de plus près. Elles deviennent vigilantes car les grandes entreprises sont devenues trop gourmandes sur le marché. De plus, leur crainte est aussi justifiée par le fait qu’elles se sont déjà réalisées dans le passé et que chaque jour, des données personnelles d’utilisateurs peuvent être compromises.