Facebook a annoncé que la plateforme sociale réduira la quantité de données qu’elle conservera. Cela concerne notamment les données SMS et l’historique des appels sur les téléphones Android. Cette décision fait suite à la grande débâcle du réseau social liée à la vie privée des utilisateurs et à la sécurité des données.
Il a été rapporté récemment que Facebook a recueilli un large éventail de données personnelles.
Cette décision n’empêchera cependant pas la collecte complète des données et la plateforme va continuer à faire de l’opt-in. Elle ne fera donc que réduire la quantité de données qu’elle récupère. La question qui se pose est alors : pourquoi Facebook a-t-il besoin de collecter des données d’appel sur un si long laps de temps ?
Pour l’instant, aucune réponse concrète et satisfaisante n’a été donnée quant à ce mystère.
Des changements nécessaires pour le roi des réseaux sociaux
Facebook cherche à réduire sa collecte de données sur les utilisateurs, étant donné que l’entreprise subit les conséquences du scandale sur les données honteusement exploitées par Cambridge Analytica. Ce sera sans aucun doute un changement bienvenu pour les utilisateurs de Facebook.
Le directeur de la technologie de Facebook, Mike Schroepfer, a déclaré dans un article de blog : « Nous avons examiné cette fonctionnalité pour confirmer que Facebook ne collecte pas le contenu des messages et supprimera tous les journaux de plus d’un an. À l’avenir, le client ne téléchargera sur nos serveurs que les informations nécessaires pour offrir cette fonctionnalité. »
Facebook : au cœur du scandale
Le scandale a éclaté quand un Néo-Zélandais a remarqué en regardant ses propres archives que Facebook avait stocké toutes ses données d’appel depuis 2016. Cette situation a choqué les utilisateurs de Facebook et nombreux sont ceux qui se sont désabonnés du réseau social.
Facebook semble donc vouloir faire amende honorable avec ce changement dans son système de collecte de données. Les problèmes de la plateforme sont cependant loin d’être terminés avec l’affaire Cambridge Analytica.
Une enquête récente a en effet révélé que le chiffre précédent de 50 millions d’utilisateurs dont les données avaient été compromises pourrait en fait atteindre 87 millions.
Cet effort de la part de Facebook semble donc encore insuffisant.