Facebook, YouTube et Twitter devant le comité judiciaire des Etats-Unis

Le président du comité judiciaire de la chambre des représentants, Bob Goodlatte, a déclaré dans un communiqué paru le 13 juillet 2018 que des experts travaillant chez les médias sociaux Facebook, YouTube et Twitter seront entendus devant le comité judiciaire américain le 17 juillet 2018.

Certains républicains et conservateurs au Congrès américain ont effectivement émis des critiques envers ces plateformes déclarant qu’elles supprimaient ou filtraient certains contenus pour des raisons politiques. C’est une accusation que les géants IT concernés ont tout simplement rejetée.

Twitter n’a pas émis de commentaire concernant l’audience tandis que Facebook a confirmé son existence sans plus de détail. YouTube, pour sa part, n’a pas tout de suite commenté sa présence lors de cette audience.

Trois experts viendront devant le conseil judiciaire

Le comité judiciaire a indiqué les noms des personnes qui seront présentes lors de l’audience. Pour Facebook, ce sera son chef de la gestion des politiques mondiales Monka Bickert.

Twitter enverra son stratège principal Nick Pickles. Quant à YouTube, il sera représenté par Juniper Downs, sa responsable mondiale des politiques publiques et des relations gouvernementales.

Bob Goodlatte a déclaré que ces experts seront questionnés par le comité judiciaire américain sur les politiques de modération appliquées par les médias sociaux ainsi que sur leur politique de gestion des utilisateurs pour assurer une liberté de parole effective aussi bien aux États-Unis qu’à l’étranger.

Un contrôle nécessaire

Une audience de ce genre a déjà été menée en avril 2018 concernant exactement le même sujet. Les législateurs, aussi bien démocrates que conservateurs, se sont mis d’accord sur le fait que les entreprises technologiques doivent supprimer les contenus illégaux tels que les contenus sexuels, la fraude et le piratage.

Selon Goodlatte, les réseaux sociaux doivent se comporter comme un média traditionnel et donner libre cours à la liberté d’expression de leurs utilisateurs. Néanmoins, Goodlatte ajoute que le comité judiciaire américain a le devoir de contrôler si ces politiques d’utilisation sont sans danger pour la nation.

Selon le représentant démocrate Jerrold Nadler, l’idée selon laquelle les entreprises de médias sociaux filtrent les publications politiques est un canular.

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