Certains facteurs liés à l’enfance détermineraient notre santé pulmonaire
Des chercheurs de l’université d’Essex ont travaillé avec ceux de l’université de Bristol concernant l’impact des facteurs liés au début de la vie sur la santé pulmonaire. Les scientifiques ont été choqués de constater que l’asthme précoce ou le faible poids à la naissance puissent impacter fortement notre capacité respiratoire. Suite à ces travaux, ils ont pu identifier plusieurs facteurs qui conditionnent la santé respiratoire d’un individu.
Ces résultats sont décisifs dans le dépistage et la prévention de la plupart des maladies pulmonaires. Ils pourraient également aider à la recherche et au développement d’outils de prédiction de la santé respiratoire.
Les chercheurs espèrent ainsi pouvoir réduire les inégalités en matière de soins de santé en ciblant les interventions en début de vie sur les personnes à haut risque.
De l’inégalité des chances…
Certains chercheurs ont qualifié ce lien de choquant dans la mesure où tous les enfants ne naissent pas dans des conditions sociodémographiques, environnementales ou physiologiques favorables.
De ce fait, ils n’ont pas tous la même chance de développer une capacité pulmonaire suffisante pour grandir et vivre en bonne santé. Ceux qui ont été portés par des mères fumeuses ou en surpoids, ainsi que ceux qui ont connu des problèmes de poids ou développé de l’asthme à un très jeune âge, seraient plus susceptibles de développer une maladie pulmonaire.
Intervenir dès la petite enfance réduirait les risques
Le docteur Osama Mahmoud, maître de conférences en science des données et statistiques à l’Université d’Essex, et son équipe ont analysé des données collectées depuis 1991 auprès de 7 545 femmes enceintes et leurs enfants. Les chercheurs ont alors découvert 33 facteurs précoces de la vie qui sont importants au maintien de notre santé pulmonaire.
Le rapport que les chercheurs ont rédigé et publié dans l’European Respiratory Journal reste le plus complet à ce jour à traiter ce sujet. Ils espèrent que ces données ouvriront la voie à la mise au point d’outils prédictifs pour la santé respiratoire afin de réduire cette inégalité des chances. Grâce à des interventions ciblées en début de vie, les personnes à risque devraient grandir et vivre en bonne santé.
SOURCE : SCITECHDAILY
