Fair Shot ou en quoi la réussite d’un des cofondateurs de Facebook entache le rêve américain

Quand on parle de Facebook, on pense immédiatement à Mark Zuckerberg, l’un des fondateurs du célèbre réseau social. On en oublierait presque que Facebook n’a pas été fondé par une seule personne, mais par cinq jeunes qui étudiaient à l’époque à la prestigieuse Université d’Harvard. Parmi eux, Chris Hughes qui était alors un étudiant en histoire.

Si dans le film The Social Network, sorti en 2010, on pouvait découvrir l’ascension des fondateurs du célèbre réseau social et l’évolution de ce qui est devenu aujourd’hui l’un des plus célèbres réseaux sociaux, un pan de l’histoire ne nous a pas été révélé.

Ainsi, pour partager sa version de l’histoire, le cofondateur de Facebook a décidé de sortir un livre baptisé « Fair Shot : Repenser l’inégalité et comment nous gagnons ».

Une mauvaise négociation

Dans ce livre, Chris Hughes raconte notamment comment les négociations entre Mark Zuckerberg et lui se sont déroulées lors du lancement de Facebook et comment il s’est fait avoir. À l’époque, Hughes n’avait exigé que 10% de part du réseau social.

D’après lui, une dispute a éclaté entre les deux parties et pour tempérer la situation, il a donc demandé à Mark Zuckerberg de lui donnait ce qu’il était prêt à lui céder. Ce dernier ne lui a donc accordé que 2% des parts. Ce qui vaut aujourd’hui plus de dix milliards de dollars.

Un échec personnel

Avec le recul, Chris Hughes repense à sa décision et confesse dans son livre que c’était pour lui « un échec spectaculaire de la négociation ». Cette expérience est même présentée par le cofondateur de Facebook comme un « démantèlement du rêve américain ».

Dans son livre, il souligne le fait que la nature gagnante de Facebook illustre ce qui ne va pas avec le capitalisme américain où l’inégalité existe et où la plupart des Américains n’arrivent pas à trouver 400 dollars en cas d’urgence alors qu’il a pu gagner un demi-milliard de dollars pour trois ans de travail.

Face à ce qu’il croit être une injustice, Chris Hughes pense que la mise en place d’une nouvelle législation comme ce qu’il appelle un « revenu garanti pour les travailleurs » sauvera le rêve américain.

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