Le succès de Super Mario Bros, le film ne devrait pas inciter Nintendo à se reposer sur ses lauriers. Pourquoi, ainsi, ne pas réserver un traitement semblable à Zelda ? Pour le producteur de la franchise, l’idée est intéressante, mais ce n’est pas à lui qu’il en revient de la valider pour une exploitation future.
Avec des recettes mondiales ayant dépassé le milliard de dollars, Super Mario Bros, le film a définitivement été davantage qu’une simple friandise pour fans. L’univers du célèbre jeu vidéo a ainsi séduit à un degré très élevé, et son traitement par Illumination Entertainment a certainement contribué à une telle résonance.
L’autre sensation Nintendo du moment est bien évidemment la sortie de The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom sur Switch. C’est pourquoi Eiji Aonuma et Hidemaro Fujibayashi, respectivement producteur de la franchise et réalisateur du titre, sont actuellement en tournée promotionnelle.
Film ou série Zelda : si les fans se font entendre, alors peut-être que…
Dans une récente entrevue accordée à Polygon à l’occasion du lancement de Tears of the Kingdom, Messieurs Aonuma et Fujubayashi ont été interrogés sur l’éventualité que la licence Zelda fasse, elle aussi, l’objet d’une adaptation sur petit ou grand écran. Et l’on parle ici d’un projet d’ampleur, pas du dessin animé américano-canadien de la fin des années 1980.
Eiji Aonuma a été le premier à répondre :
“Je dois dire que je suis intéressé. Certainement. Mais mon intérêt seul n’est malheureusement pas suffisant pour faire bouger les choses.”
Et le réalisateur de Tears of the Kingdom d’avoir ajouté :
“Peut-être que la voix des fans a son importance ici”.
Justement, en parlant de voix, il sera possiblement encore plus compliqué de faire consensus pour une adaptation télévisée ou cinématographique, car dans les jeux vidéo, le personnage de Link est connu pour ne prononcer aucune parole. Le fameux dessin animé cité plus haut s’affranchissait de cette caractéristique, et il y a fort à parier que si une nouvelle adaptation suivait ce chemin, on perdrait une force de la saga. À savoir celle d’une aventure appartenant à l’utilisateur, avec un personnage principal que l’on tend ainsi à faire fusionner avec lui.
Source : Polygon