5 des films d’animation de Ghibli à découvrir (qui ne sont ni le Voyage de Chihiro, ni Princesse Mononoké)

S’il y a bien un nom qui nous fait voyager c’est bien le studio Ghibli. L’enfance, l’écologie, la spiritualité sont tout autant de thèmes que le studio explore de manière subtile et candide. S’il est de notoriété que ses plus gros succès restent Nausicaä de la Vallée du Vent, le Voyage de Chihiro, Mon voisin Totoro ou encore le Château ambulant, le studio dirigé par Hayao Miyazaki recèle d’autres films intéressants. Découvrons dans ce classement, cinq films d’animation du Studio Ghibli qui sauront vous enchanter.

Crédits : Ghibli
Crédits : Ghibli

5- Les Contes de Terremer

-A3.2-

Crédits: Ghibli
Crédits: Ghibli

Peu de gens le savent, mais en plus d’être un réalisateur de génie, Hayao Miyazaki est également un mangaka. Les Contes de Terremer s’inspire du manga Le Voyage de Shuna écrit par le fondateur de Ghibli. Le film quant à lui, a été réalisé par son fils Gorô Miyazaki. Les événements se déroulent à Terremer, un monde où les humains et les dragons cohabitent. Après avoir commis un parricide, le prince Arren prend la fuite. Son objectif est d’affronter son destin et ses peurs. Dans sa traversée, il fait la rencontre d’Epervier, Therru, Cob et Tenar. C’est l’un des rares Ghibli à développer un côté sinistre de la mort. Par ailleurs, on note aisément l’influence du style de Hayao sur celle de son fils.

4- Pompoko

-A3.7-

Crédits: Ghibli
Crédits: Ghibli

L’un des sujets prisés du Studio Ghibli c’est le rapport de l’homme à son environnement. Face à une démographie en pleine croissance, les hommes sont contraints de détruire la nature pour faire pousser des buildings hors norme. Mais cet envahissement est mal vécu par les tanuki. Ces êtres issus du folklore japonais vivent reclus, loin de la ville de Tokyo : en somme ils sont chassés. Dans l’imaginaire collectif, ils sont réduits à de vagues superstitions. Las de se faire la guerre entre eux, et nostalgiques de l’époque où ils vivaient en symbiose avec les humains, les tanuki vont s’unir et prendre la décision de chasser l’homme : de cela dépend leur survie. Réalisé par Isao Takahata (le Tombeau des Lucioles), Pompoko est un film plein d’émotion et de désespoir. D’un côté nous avons les hommes et le développement urbain non respectueux de la nature, et de l’autre une espèce qui doit se résoudre à mourir dans l’indifférence ou se battre.

3- Souvenirs goutte à goutte

-A3.9-

Crédits: Ghibli
Crédits: Ghibli

Ghibli est friand de tout ce qui touche à l’enfance, au souvenir et à la mémoire. Taeko Okajima est une habitante de Tokyo, qui n’a jamais mis les pieds dans une campagne. Fatiguée et ennuyée par son emploi, la jeune femme prend un congé pour se reposer auprès de son cousin Toshio. Ce dernier a renoncé à la ville, pour une vie de campagne loin de toute contrainte. L’attrait du film est le procédé de réalisation d’Isao Takahata. En effet, le film est très proche du mini-documentaire en fournissant tous les détails de la vie nippone dans les années 60, tout en revisitant le passé de Takeo de manière poétique.

2- La Tortue rouge

-A4.0-

Crédits: Ghibli
Crédits: Ghibli

C’est l’un des films que Ghibli a produit avec un studio étranger. Réalisé par Michael Dudok de Wit, l’histoire est centrée sur un naufragé qui se retrouve coincé sur une île. A plusieurs reprises, il tente de la quitter, mais une tortue rouge l’en empêche. Un jour, il parvient à la blesser, puis est pris de remords. Alors qu’il tente de la guérir, il comprend que la tortue est en réalité une femme. Aux côtés de cette dernière, il accepte son sort et construit une vie de famille. En dépit de son format entièrement muet, le film se veut très intimiste, proposant une autre facette des films d’animation. Ici pas de place à une allégorie de plus de la vie humaine, juste une animation qui parle d’elle-même.

 

1- Si tu tends l’oreille

-A4.1-

Crédits: Ghibli
Crédits: Ghibli

Shizuku Tsukichima est une mordue de littérature. Les romans et poésies n’ont aucun secret pour la collégienne de 14 ans. Un jour, elle se rend compte que la majorité des ouvrages qui l’intéressent, ont tous été lus avant par un certain Seiji Amasawa. Alors qu’elle essaie de savoir qui se cache derrière ce patronyme, elle fait la rencontre d’un jeune garçon qui se moque de son talent de poète. Au fil des rencontres et de quelques moqueries, Shizuku se rend compte que le garçon n’est nul autre que le fameux Seiji Amasawa. Cela marquera entre eux les prémices des premiers émois de l’amour et d’une quête de soi dans le regard de l’autre.

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