Finalement, Uber restera en Afrique

De nombreuses rumeurs annonçaient que le service VTC d’Uber allait plier bagage et quitter le continent africain. On apprend aujourd’hui grâce au site Africa Tech Round Up qu’il n’en serait rien. Alon Lits, le directeur général d’Uber pour l’Afrique subsaharienne a démenti ces rumeurs en affirmant que le service restera bel et bien en Afrique.

Les spéculations qui affirmaient qu’Uber allait quitter l’Afrique sont apparues vers la fin de l’année 2017 lorsqu’un membre du conseil d’administration de Softbank, le plus gros investisseur d’Uber, a suggéré à la start-up de se concentrer sur des marchés plus importants comme les États-Unis, l’Europe et l’Amérique latine.

Cette annonce vient rassurer tous les utilisateurs du service sur le continent africain qui n’auront donc pas de souci à se faire.

Uber réaffirme son engagement en Afrique

Dans sa déclaration officielle, Alon Lits a indiqué que certains propos sujets à controverse ont favorisé la propagation de rumeurs complètement fausses, mais qu’Uber n’a en aucun cas l’intention de quitter l’Afrique. Le service continue de clamer son engagement en Afrique à travers la multiplication de nouveaux projets destinés uniquement au marché africain.

« Nous sommes pleinement engagés. Nous avons une activité prospère et en croissance en Afrique subsaharienne. Nous continuerons à la développer et, espérons-le, à ajouter une nouvelle expansion. » explique Alon Lits.

Un service mondial

Les propos tenus par le directeur général d’Uber pour l’Afrique subsaharienne viennent s’ajouter aux déclarations de Dara Khosrowshahi, PDG d’Uber, qui a qualifié Uber d’entreprise mondiale qui a pour vocation d’être partout pour tout le monde en 2018.

Comme si ces annonces ne suffisaient pas, l’ajout de nouveaux produits Uber à travers des opérations au Nigéria, au Kenya, au Ghana en Afrique du Sud, en Égypte, en Ouganda et en Tanzanie vient essuyer toutes les rumeurs qui veulent que le service se désengage peu à peu de l’Afrique. Le service lancera notamment un nouveau service en Tanzanie appelé Poa pour exploiter les moto-taxi à trois roues de la ville.

Actuellement, Uber travaille aussi avec la start-up kenyane OkHi sur une application de gestion de l’image que ses pilotes utiliseront à Nairobi dès le mois d’avril 2018.

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