La fonte des glaces risque de réveiller d’anciens virus

La fonte des glaces pourrait avoir des conséquences inattendues et dramatiques pour l’humanité. Des scientifiques s’attendent en effet à voir réapparaître à terme d’anciens virus, des virus prisonniers des glaces depuis des millénaires.

N’en déplaise à l’administration Trump et tous ses détracteurs, le réchauffement climatique est une réalité et elle a une incidence profonde sur notre environnement et notre écosystème. Notamment par le biais de la fonte des glaces.

Anciens virus

Les différentes études menées sur le terrain ont en effet révélé que le niveau des océans s’était élevé d’une dizaine de centimètres en l’espace de cinquante ans.

La fonte des glaces, un vrai problème pour l’humanité

La NASA s’attend à ce que cette tendance se poursuivre dans les années à venir et l’agence a même calculé que les océans risquaient de monter d’un mètre dans les cent ou deux cents ans à venir.

Bien sûr, si un tel événement doit réellement se produire, alors de nombreuses îles seraient du coup menacées. Ce serait notamment le cas des îles Marshall ou encore des Maldives qui pourraient être en partie submergées par les flots. Il en irait de même pour toutes les villes construites sous le niveau de la mer, des villes comme New York, Amsterdam ou même Tokyo.

Toutefois, la fonte des glaces pourrait aussi réveiller à terme d’anciens virus, des virus endormis depuis de nombreux siècles.

Les scientifiques travaillant dans le cercle de l’Arctique ont en effet déterré au cours de ces dernières décennies plusieurs virus massifs, des virus qui pourraient potentiellement se réveiller su le pergélisol dans lequel ils sont enfermés venait à se dissoudre.

Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à l’avoir fait. En 2015, des chercheurs établis en Sibérie en ainsi découvert un virus de trente mille ans en effectuant des fouilles, le Mollivirus sibericum. Le plus intéressant reste d’ailleurs à venir. En l’étudiant, ils ont en effet remarqué qu’il était toujours fonctionnel et il a ainsi réussi à infecter une amibe après avoir été artificiellement réactivé.

D’anciens virus prisonniers des glaces

Même chose dix ans plus tôt, cette fois avec un spécimen composé de mille-deux-cents gènes, un spécimen deux fois plus large que les virus traditionnels. La découverte avait d’ailleurs beaucoup surpris la communauté scientifique et cela peut aisément se comprendre puisque les virus actuels comme le VIH sont nettement moins impressionnants sur le plan génétique. Ce dernier se compose en effet de seulement neuf gènes en tout.

La question qui se pose, bien sûr, c’est de savoir si ces virus des temps anciens représentent un danger pour les espèces vivantes actuelles.

Il est évidemment très difficile de répondre à cette question sans connaître précisément les virus endormis au fond des glaces, mais la plupart des scientifiques se veulent plutôt rassurants. Carl Zimmer, un chroniqueur scientifique travaillant pour le New York Times, avait ainsi déclaré à Business Insider que ces virus étaient surtout dangereux pour les amibes puisque c’était ces organismes qu’ils visaient du temps de leur prime jeunesse.

Il serait donc peu probable qu’ils parviennent à contaminer des organismes comme le nôtre. Enfin normalement.

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