
Cette formation corallienne fait plus de 500 mètres de haut
Des scientifiques ont ainsi récemment fait une découverte inattendue sur le continent australien. Ils ont en effet mis la main sur un gigantesque récif de corail faisant plus de 1 640 pieds, soit plus de 500 mètres de haut.
L’équipe de chercheurs de l’Institut océanique Schmidt a trouvé cette gigantesque formation corallienne à proximité de la Grande Barrière de Corail. Outre sa taille impressionnante, cette formation est autrement plus intéressante d’un point de vue écologique.

Elle fait en effet partie d’un des écosystèmes marins les plus importants de la planète, aux côtés du récif de Raine Island, connu comme étant l’habitat et l’un des lieux de reproduction des tortues vertes.
Les chercheurs ont mis la main sur un écosystème sous-marin inédit
Vu sa taille, cette formation corallienne récemment découverte dépasse allègrement la taille de diverses réalisations humaines telles les tours Petronas qui se trouvent en Malaisie, l’Empire State Building de New York ou encore la tour de Sydney. Faisant une largeur de près de 1,5 kilomètre à sa base, ce récif s’élève à 40 mètres au-dessus du niveau de la mer. Juste impressionnant.
À ces caractéristiques s’ajoute un écosystème marin étonnant. En effet, en se basant sur les premières photos obtenues durant son exploration, les chercheurs y ont trouvé des coraux mous, des gorgones semblables à des filets, mais aussi des éponges, à profusion.
Le récif accueille en outre un florilège d’espèces de poissons, allant des poissons-hachette de petite taille aux grands requins gris. Des espèces marines déjà connues qui aiment bien s’installer sur les formations de ce genre pour se développer.
Un projet scientifique pour étudier et cartographier la région
Les scientifiques de l’Institut océanique Schmidt ont été interpellés par cette découverte. Une responsable du projet, Jyotika Virmani, a affirmé que cette trouvaille démontre à quel point le monde garde tout son mystère, même aujourd’hui. Mieux encore, cette découverte met en évidence les limites de connaissances actuelles sur les environnements sous-marins, selon Wendy Schmidt, un autre membre de l’équipe.
À part la découverte de ce nouveau récif, l’équipe a déjà identifié plus de 30 espèces inconnues, dont un siphonophore qui fait près de 45 mètres de long.
En outre, avec une carte du relief sous-marin du site et grâce aux captures réalisées par SuBastian, un robot de plongée, les chercheurs ont obtenu des données précieuses, propices à améliorer notre connaissance de ces mystérieux écosystèmes.