Ce n’est pas la première fois que Fortnite rencontre des problèmes, mais la dernière affaire en date est assez compliquée puisque trois personnalités bien connues y sont mêlées. Backpack Kid, Alfonso Ribeiro et 2 Milly poursuivent en effet Epic Games en justice. Ils accusent l’éditeur d’avoir copié leurs danses… sans les rétribuer et sans leur permission.
Les trois plaignants sont représentés par le même cabinet d’avocats et les choses pourraient rapidement devenir compliquées pour le concepteur de jeux vidéo. Le cabinet d’avocats qui représente les trois plaignants est en effet réputé pour sa bonne gestion de ce type d’affaires.
C’est une affaire que beaucoup de personnes suivent de très près compte tenu du succès rencontré Fortnite et de la notoriété des trois plaignants.
Trois danses épiques utilisées sans autorisation
Epic Game est ainsi accusé d’avoir intégré « The Floss » de Russell Horning alias Backpack Kid, « Milly Rock » du rappeur 2 Milly et « The Carlton » du célèbre acteur Alfonso Ribeiro dans l’univers coloré de Fortnite.
Les choses auraient pu en rester là, mais l’éditeur n’a pas demandé l’autorisation de ces personnalités avant d’intégrer leurs danses et ces derniers ont donc pris la décision de passer par la voie légale pour faire valoir leurs droits.
Pour ne rien arranger, selon le cabinet d’avocats, Epic Games aurait effectué des profits impressionnants en partie grâce à ces trois danses alors qu’aucun de ces clients n’en récolte les fruits. Il estime ainsi que l’éditeur a dégagé de larges bénéfices en s’appuyant sur des matériaux ne lui appartenant pas.
Un acte lourd de conséquences pour le concepteur de jeux vidéo
Epic Games servira d’exemple pour cette affaire selon les avocats qui représentent Backpack Kid, 2 Milly et Alfonso Ribeiro. Ces derniers demandent en effet à ce que leurs clients touchent une indemnisation à la hauteur des profits générés par Fortnite.
Aujourd’hui, on sait que 2 Milly reste silencieux face à cette affaire. Alfonso Ribeiro, quant à lui, se manifeste comme il peut et le jeune Russell Horning préfère laisser la gestion de ses affaires à son équipe.
En attendant, cette affaire risque de faire de l’ombre à l’éditeur, certes, mais elle pourrait aussi lui porter un préjudice direct dans le cas où la justice tranche en faveur des plaignants.