La pandémie de Covid-19 a donné la côte à la technologie sociale. Elle est au centre de la vie de millions de gens dans le monde. Mais d’après Frances Haugen, lanceuse d’alerte et ex-employée de Facebook, ce dernier manque de transparence. Elle a même lancé une alerte contre les dangers des nouveaux projets de Mark Zuckerberg.
Récemment, Haugen a cherché à créer une organisation à but non lucratif qui scrutera les faits et gestes du réseau social. Cette organisation portera le nom de « Beyond the Screen » et aura des objectifs précis.
Quels sont les objectifs de l’organisation Beyond the Screen ?
Afin de mener à bien son projet, Haugen travaille avec deux autres personnes sur le projet et ils vont se concentrer principalement sur trois objectifs. Grâce à cette organisation, ils espèrent éduquer les avocats qui pourraient potentiellement se heurter aux entreprises de médias sociaux. En même temps, ils veulent créer une métrique que les investisseurs peuvent utiliser pour comparer la capacité des entreprises à assurer la sécurité de leurs utilisateurs avant de leur donner de l’argent. L’organisation prévoit aussi de donner aux régulateurs ainsi qu’aux chercheurs un aperçu du fonctionnement des plateformes.
En d’autres termes, Beyond the Screen offre une chance aux avocats, aux chercheurs et aux investisseurs d’aider les entreprises de médias sociaux. Afin de faire décoller l’organisation, Haugen et ses associés cherchent à lever environ 5 millions de dollars de financement. D’ailleurs, ils ont déjà reçu un financement de certains bailleurs de fonds qui préfèrent garder l’anonymat pour le moment.
Frances Haugen veut aussi créer un faux réseau social
Avec l’organisation, Haugen veut aussi donner aux investisseurs un moyen de justifier pourquoi ils se désinvestissent d’une entreprise qui peut être bonne pour les affaires mais mauvaise pour la société. Pour se faire, elle veut créer un faux réseau social. Celui-ci sera utilisé pour démontrer et tester comment les plateformes et leurs algorithmes fonctionnent réellement.
En effet, une plateforme simulée ouvrirait les yeux des gens et leur ferait mieux comprendre comment les entreprises font vraiment les choses. Et ce, sans impliquer les autres entreprises de réseaux sociaux. Ce serait un grand avantage pour les chercheurs qui ont eu du mal dans le passé avec les entreprises qui leur ont fourni des données erronées.