FRB : de nouveaux signaux extraterrestres ont été trouvés

Les FRB semblent être plus communs qu’on ne le pense. Preuve en est, Ryan Shannon, un chercheur de l’université de technologie de Swinburne en Australie, a en effet identifié dix-neuf nouveaux sursauts rapides venant de l’espace lointain.

Les FRB, ou sursauts radios rapides, se présentent sous la forme de brèves et intenses émissions radio. Elles durent généralement moins d’une milliseconde et elles sont donc très difficiles à identifier.

FRB extraterrestre

Le premier signal de ce genre a été découvert par un chercheur du nom de  Duncan R. Lorimer en 2007.

Les FRB, des signaux empreints de mystère

En examinant les relevés de l’observatoire de Parkes en Australie, ce dernier avait en effet identifié un signal à la fois puissant et bref. Toutefois, à l’époque, beaucoup ont cru à un faux positif. Aucun des autres instruments installés sur notre planète n’avait capté un tel signal.

Il a fallu attendre 2012 pour qu’un deuxième sursaut soit repéré, cette fois grâce à l’Observatoire d’Arecibo. Depuis, de nombreuses études ont été consacrées au sujet et nous avons ainsi identifié des dizaines d’autres FRB.

À l’heure actuelle, personne ne connaît l’origine ni même la nature de ces signaux, mais il existe plusieurs théories. L’une d’entre elles suppose que les sursauts radio rapides sont provoqués par des étoiles exotiques et donc par des objets compacts constitués de plusieurs particules différentes.

Ce n’est cependant qu’une supposition, et il faudra mener des recherches complémentaires pour être en mesure de valider ou d’infirmer cette thèse.

ASKAP a détecté de nouveaux sursauts

Ryan Shannon, un chercheur issu de l’université de technologie de Swinburne en Australie, a précisément réuni une équipe afin d’enquêter sur les FRB. L’étude a démarré en 2017 et elle s’appuie principalement sur l’Australian Square Kilometer Array Pathfinder, un réseau composé de pas moins de trente-six antennes paraboliques.

Jusqu’à présent, l’équipe a réussi à identifier pas moins de 20 FRB, des FRB largement évoqués dans un document disponible depuis quelques heures sur la revue Nature. À noter que l’un de ces signaux était déjà connu.

Cette découverte a été rendue possible par l’extrême précision d’ASKAP. Grâce à son architecture, ce dernier offre un champ de vision de trente degrés carrés et il permet donc d’observer une vaste zone. En utilisant les différentes antennes paraboliques le composant, les chercheurs ont donc pu observer 240 degrés carrés et identifier ses multiples sursauts radio.

Plusieurs types de FRB ?

Plus intéressant, d’après Shannon, tous ces signaux proviendraient de l’autre côté de l’univers. Le plus proche, FRB 171020, se trouverait ainsi à 425 millions d’années-lumière de notre propre monde. D’après les confidences faites par le chercheur à la rédaction de Space, il s’agirait d’un nouveau record.

En revanche, aucun de ces signaux n’est récurrent. Ils n’ont pas été répétés. En soi, cela n’a d’ailleurs rien d’étonnant, car tous les FRB partagent cette même caractéristique…. du moins à l’exception de FRB121102.

Ce dernier fait en effet exception à la règle puisqu’il est apparu plusieurs fois sur nos relevés. Shannon se demande donc s’il n’existerait pas plusieurs classes de sursauts radios rapides. Pour l’heure, le chercheur n’a pas la réponse à cette question, mais il a tout de même indiqué que les sursauts repérés par ASKAP étaient plus lumineux que les sursauts habituels tout en effrant une dispersion plus faible.

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