Comme les cybercriminels deviennent de plus en plus féroces, certaines organisations tentent de les maîtriser en se focalisant sur des projets visant à accroître la sécurité. L’Institut de recherche technologique (IRT) en fait partie et a profité du Future@SystemX pour parler de ses projets sur les objets connectés, notamment sur les véhicules connectés.
Au cours de l’événement, les apports de la technologie dans de nombreux domaines, dont le transport, la cybersécurité et l’énergie, ont été discutés. Sur les lieux, des industriels ainsi que des chercheurs indépendants se sont donné rendez-vous.
Pour l’IRT, les sujets évoqués gravitent autour l’amélioration de la simulation numérique et de la sécurité des voitures ainsi que des objets connectés.
La simulation numérique est importante
Pour commencer, Éric Perrin-Pelletier, le directeur général de l’IRT SystemX, a confirmé l’importance de la simulation numérique sur la conduite des véhicules autonomes dans leurs environnements. Le but est de créer des outils et méthodes pour valider le véhicule.
Jean Van Franck, le responsable au sein du département de la sécurité du véhicule autonome (SVA) a brièvement expliqué la démarche. Selon lui, son groupe simule un problème au niveau du capteur et trouve une solution pour que la voiture puisse s’arrêter en toute sécurité. À part cela, ils reconstituent des scénarios de base prédéfinis sur les pannes possibles en cas de différents imprévus routiers.
Sécurité des voitures et des objets connectés.
Il est évident qu’une voiture connectée effectue des échanges de données avec son environnement pour pouvoir fonctionner. Cela implique donc un risque d’intrusion externe. Arnaud Kaiser, ingénieur de recherche à l’IRT a confié qu’« un véhicule autonome peut signaler dix fois par seconde sa position et sa direction. »
Ainsi, les problèmes de sécurité et de protection de données privées sont remis en question. Chaque véhicule possède un certificat numérique unique, qui lui permet d’envoyer ces informations. La solution qu’il propose est de changer de certificats à plusieurs reprises afin de brouiller les pistes. Cependant, les certificats multiples posent encore des problèmes.
Enfin pour terminer, l’IRT propose la Blockchain pour développer une plateforme assurant la sécurité des mises à jour des logiciels liés aux objets connectés. Le but est de décentraliser la gestion des sources des différents firmwares. « L’intérêt, c’est l’immutabilité des enregistrements créés dans une blockchain : on ne peut les altérer après coup. » Comme le disait Nabil Bouzerna, l’architecte de la plateforme.