Galileo entre enfin en service !

Galileo, le fameux GPS européen, vient de faire ses premiers pas, après dix-sept ans d’attente. Toutefois, l’actuel prototype n’intègre pas encore toutes les avancées de cette technologie à base de communication par satellite. Il faudra attendre l’année 2020 pour assister à la sortie de la version finalisée et pleinement opérationnelle. Une version dotée d’une précision inégalée.

Selon le CNES, 10 % du PIB européen dépend des systèmes de positionnement par satellite, des systèmes qui ne se limitent pas à nos smartphones ou à nos appareils de localisation.

Galileo
Galileo est désormais actif !

La géolocalisation est effectivement présente partout. Elle est ainsi exploitée par des milliers d’objets connectés et par autant d’applications mobiles.

Galileo a de solides atouts par rapport à ses concurrents

Avec Galileo, l’Europe entend donc rivaliser ses concurrents, et notamment avec le GPS américain, le Glonass russe et le BeiDou chinois. Elle n’a d’ailleurs pas vu à la dépense pour parvenir à ses fins puisqu’elle a investi un budget de dix milliards d’euros pour mettre au point la technologie.

Le principal atout de la technologie réside dans le critère de précision. Pour le service payant, ses indications sont de l’ordre du mètre ou même de quelques centimètres. De plus, grâce à sa compatibilité avec le GPS, elle donne accès aux deux systèmes de manière simultanée, en toute transparence. Ce qui se traduit par une amélioration de la fiabilité du lieu.

Pour 2020, l’Europe a l’intention de déployer 15 satellites supplémentaires afin d’améliorer le réseau. À terme, les gratte-ciels ne pourront plus interrompre ou gêner les communications et les géolocalisations.

Une autre avancée majeure consiste aussi en la possibilité d’envoyer rapidement (en dix minutes) les signaux de détresse.

Le fruit d’une collaboration entre l’Europe et la Suisse

Ce projet est mené dans le cadre d’un accord de coopération qui a été signé en décembre 2013 et ratifié en 2014. Celui-ci implique la participation active de la Suisse dans le développement des systèmes de navigation par satellite. La Suisse est donc en bon droit d’intégrer les programmes des recherches.

De nombreuses entreprises helvétiques contribuent au développement du projet Galileo, comme la société RUAG. Dans le cadre de cette collaboration, le groupe Temex a pris l’engagement d’apporter certains équipements aux satellites. Il doit notamment fournir 120 horloges à raisonnante atomique.

Ce projet est une occasion pour le Vieux Continent de montrer son savoir-faire et conforter sa place dans l’échiquier mondial. Il lui faudra cependant du temps pour parvenir à ses fins. Pour l’heure, un seul téléphone est effectivement compatible avec Galileo. Il s’agit du Aquaris X5 Plus de la marque espagnole BQ.

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