
Ganymède : de la vapeur d’eau détectée pour la première fois !
Ganymède, c’est l’une des lunes de Jupiter, mais c’est aussi la plus grosse lune de tout le système solaire. Ganymède est recouverte d’une croûte de glace, et les scientifiques pensent que le satellite possède un océan liquide à environ 160 km sous sa surface. Cet océan pourrait de plus contenir des formes de vie aquatiques.
Récemment, des scientifiques de la NASA ont annoncé une découverte très intéressante concernant Ganymède. Après avoir analysé les données collectées par le télescope spatial Hubble au cours de ces deux dernières décennies, les chercheurs ont en effet découvert pour la première fois les preuves de la présence de vapeur d’eau dans l’atmosphère de la lune de Jupiter.

Selon les scientifiques, cette vapeur ne vient probablement pas de l’océan sous-terrain de Ganymède mais plutôt de la vaporisation de la glace à la surface.
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L’origine de la vapeur d’eau
Selon les scientifiques de l’agence spatiale américaine, cette présence d’eau dans l’atmosphère est probablement due à une fuite thermique de vapeur d’eau dans les régions glacées de la surface.
Lorenz Roth du KTH Royal Institute of Technology à Stockholm en Suède, et chef de l’équipe qui a découvert la vapeur, explique que ce phénomène de vaporisation se produit lorsque des particules chargées érodent la surface de glace.
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Un progrès dans l’étude de l’atmosphère du satellite
Même s’il s’agit ici d’une découverte très intéressante, trouver de la vapeur d’eau dans l’atmosphère n’a pas vraiment de lien avec le fait que Ganymède puisse être un lieu propice à la vie. Toutefois, cette nouvelle information améliore les connaissances que les astronomes ont de l’atmosphère de la lune jovienne.
D’après Lorenz Roth, jusqu’ici, les chercheurs n’ont observé que les molécules d’oxygène présentes dans l’atmosphère de Ganymède.
Quoi qu’il en soit, il est toujours intéressant de savoir ce qu’il se passe sur les autres planètes ou les autres lunes du système solaire, des endroits encore inaccessibles aux humains.
Cette dernière étude a été publiée dans la revue Nature Astronomy.