Cette génération n’aura pas été la meilleure pour XBox. Il faut dire que son plus gros concurrent, Sony, a proposé des exclusivités fortes pour sa PlayStation 4. Entre Death Stranding, jeu le plus vendu en France cette semaine, God of War, Days Gone – qui aurait droit à une suite sur PlayStation 5 -, la firme nippone a écrasé l’américain. Fort heureusement, Microsoft a pu continuer à compter sur une licence forte lancée avec la XBox 360 : Gears of War. C’est un cinquième épisode qui a vu le jour sur XBox One et l’occasion de découvrir si la franchise fonctionne toujours autant chez les joueurs.
Si l’on en croit Phil Spencer, patron de la division XBox en interview pour Eurogamer, ce serait bien le cas !
Gears 5 se serait bien écoulé. Et l’homme en a profité pour aborder le sujet du Game Pass.
Gears 5 a affiché de bonnes ventes pour Microsoft
Gears 5 a été un gros pari pour la XBox One : les joueurs allaient-ils être au rendez-vous pour un cinquième épisode ou la lassitude allait-elle pointer le bout de son nez ? Pour ne pas ennuyer les joueurs, les développeurs ont même décidé de proposer un open-world et devraient faire de même avec Gears 6.
Phil Spencer, PDG de la division XBox de Microsoft, révèle aujourd’hui que Gears 5 s’est bien écoulé : “Gears 5 s’est bien vendu que Gears 4. Il s’est même mieux écoulé que Gears 3. Nous en sommes très heureux“.
Également interrogé sur le Game Pass, permettant aux joueurs d’accéder au titre en s’abonnant au service, Phil Spencer affirme ne pas vouloir pousser les joueurs à y requérir. L’homme souhaite que tout le monde ait le choix “Si le gens souhaitent acheter Gears 5, c’est une option que nous souhaitons proposer. Je ne veux pas pousser les gens qui veulent y jouer à s’abonner [au Game Pass]“.
Ce succès a de quoi rassurer sur le chemin que prend Microsoft côté gaming. Le Project xCloud a déjà confirmé un tas de jeux, reposant sur le Cloud Gaming, tandis que Phil Spencer souhaite que XBox acquière un studio asiatique. Autant de plans qui font de Microsoft l’un des leaders du marché vidéoludique malgré la présence de Sony et Nintendo.