La génération Z, plongée dès la naissance dans un monde digital, a grandi autour du “like”, du “share” et du “comment”. Pas étonnant donc que l’on parle désormais d’addiction aux réseaux sociaux chez ces jeunes de 18 à 24 ans. Une étude des spécialistes en cybersécurité Express VPN a récemment démontré l’impact des réseaux sur la santé mentale de la génération Z.
Nous avons donc choisis de vous présenter ici un portrait de cette génération et sa relation aux plateformes sociales.
Comment la génération Z utilise-t-elle les réseaux sociaux ?
Saviez-vous que les jeunes de la génération Z possèdent des comptes sur les réseaux sociaux depuis plus de la moitié de leur vie ? Aussi surprenante que cette réalité puisse paraître, cette génération représente aussi une vague de changement dans l’utilisation des réseaux sociaux.
Plus de 60 % des jeunes de cette génération déclarent que les réseaux sont essentiels à leur vie, mais la raison prédominante pour laquelle ils utilisent ces plateformes est de faire passer le temps. Choquant ? Pour les générations précédentes, qui utilisent les réseaux pour se connecter avec des proches, sûrement. Mais lorsque l’on est né dans un monde numérique, les réseaux peuvent aussi, consciemment et inconsciemment, nourrir l’inspiration des jeunes, les aider à développer leurs talents, et à trouver leur voie.
Au-delà de passer le temps, la génération Z a engrangé un changement de paradigme dans plusieurs domaines, et notamment en matière de marketing. Les Zoomers sont peut-être jeunes, mais ils sont exigeants et ne trahissent pas leurs valeurs pour la première offre de marque venue. D’ailleurs, l’offre d’une marque ne suffit plus pour les attirer, les convertir ou les fidéliser ; les jeunes de la Gen Z cherchent à interagir avec les entreprises.
Ils attendent des marques qu’elles sensibilisent les utilisateurs et leurs consommateurs à des causes plus importantes, qu’elles abordent des sujets plus vastes que leurs propres produits. La génération Z connaît parfaitement le pouvoir que leurs données personnelles peuvent apporter aux entreprises qui les collecte, par conséquent, elle attend que celles-ci les utilisent pour améliorer leur expérience utilisateur, créer une proximité et, in fine, proposer un parcours ultra-personnalisé.
Plus de 60 % des jeunes souhaitent que les entreprises exploitent leurs données provenant des réseaux sociaux, et analysent leurs publications et interactions afin de mieux les connaître.
Une génération consciente, mais dépendante des réseaux sociaux
D’après Express VPN, qui a sondé 1 500 français âgés de 16 à 24 ans, les réseaux sociaux ont un impact négatif sur la vie personnelle et la santé mentale de ces jeunes de la génération Z. Tout d’abord, on remarque que malgré une addiction certaine, ces jeunes sont conscients de l’impact que celle-ci peut avoir. En effet, deux personnes sur trois se disent concernées par l’addiction aux réseaux sociaux, alors que plus de 50 % disent ressentir de l’excitation lorsqu’ils reçoivent une notification d’un réseau social sur leurs smartphone.
Plus de 90 % des personnes sondées admettent que les “like”, les commentaires et les “follow” ont un impact important sur leur bonheur, leur estime de soi et leur anxiété. Par ailleurs, plus de 75 % des jeunes de la génération Z reconnaissent que les réseaux ont un impact négatif, tel qu’un sentiment de solitude voire de dépression. D’ailleurs, bon nombre d’entre eux avouent avoir déjà supprimé une publication qui ne reçoit pas assez de “like” ou de commentaires.
La nouvelle fonctionnalité instaurée sur Instagram et Facebook qui permet de cacher le nombre de “like” a permis de soulager ce sentiment d’anxiété chez les jeunes Zoomers. En effet, 76 % répondent que cela a permis de rendre les publications plus agréables et authentiques, et près de 60 % confirment que la fonction a réduit leur niveau de stress.
Côté vie privée, les réseaux sociaux sont également une source d’inquiétude pour la génération Z, qui les utilise de façon prudente. Bien au courant des risques que le partage de données peut engendrer, ils savent mettre en place les paramétrages de sécurité et de confidentialité. 73 % de la génération Z ne mentionne jamais leur localisation lors de publications en direct, et plus de 65 % limitent leurs contenus à une certaine audience.
Que recherche la génération Z sur les réseaux sociaux ?
À l’inverse des génération précédentes, pour qui réseaux sociaux signifient filtres, photos de vacances d’amis et influenceurs intouchables, pour la génération Z, les réseaux sont désormais synonymes d’authenticité et de débats d’idées autour de sujets importants. La génération Z estime que la pression pour être parfait sur les réseaux doit s’arrêter, et refuse de participer à la poursuite de la perfection quelle qu’elle soit sur les réseaux.
Les jeunes Zoomers sont pour l’authenticité, ils se soucient moins qu’avant d’impressionner les autres sur les réseaux, et n’ont pas peur d’y exprimer ce qu’ils ressentent. Ces dernières années, les sujets sociaux tels que les mouvements “Black lives matter”, “#metoo”, ou encore les communautés LGBTQI+ ont littéralement pris le dessus sur les influenceurs et autres comptes frivoles des réseaux sociaux.
Les réseaux pour la Gen Z servent à éduquer sur des sujets sociaux actuels tels que les injustices, l’antiracisme ou l’écologie. Les réseaux sociaux doivent informer et aider les autres. Cette génération est en train d’ouvrir la voie à un changement positif contre la pression de la perfection et du superficiel, et il est temps de se préparer au changement !
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