Google accusé de discrimination salariale

Le ministère américain du travail a procédé à une évaluation de la répartition salariale des employés de la firme de Mountain View. L’institution gouvernementale a rapporté l’existence de disparités au niveau des rémunérations entre les hommes et les femmes. Elle accuse Google d’accorder des salaires plus élevés aux hommes. Le géant du web a totalement nié ces accusations, notamment en ce qui concerne la disparité des rémunérations.

Le ministère américain du travail a décidé de porter plainte contre la société. Celle-ci a été déposée en janvier. Dans un communiqué, un porte-parole de Google a démenti les accusations allant à l’encontre de la société. Il a affirmé qu’au contraire, soucieuse de cet aspect, l’organisation effectuerait régulièrement des évaluations et des analyses.

Google Emploi

Quoi qu’il en soit, le manque de diversité entre hommes et femmes au sein des sociétés technologiques serait flagrant.

Une discrimination extrême ?

Les géants américains sont souvent la cible de critiques portant sur le manque de diversité, notamment par rapport au genre. Dans le présent cas, la dénonciation va plus loin en avançant que le groupe défavorise les femmes par rapport aux salaires.

Cela pourrait représenter une réelle menace pour l’image de la société qui est censée faire preuve d’exemplarité en la matière.

Janette Wipper est la directrice régionale du ministère du travail. À l’occasion d’une audience fédérale, elle a déclaré : « Nous avons constaté des disparités de rémunération systémiques au détriment des femmes parmi pratiquement l’ensemble de la main-d’œuvre. »

Janet Herold, l’avocat du DOL, a constaté que « l’analyse du gouvernement à ce stade indique que la discrimination à l’égard des femmes chez Google est assez extrême, même pour cette industrie. » Par cette affirmation, elle souhaite mettre l’accent sur la gravité de la situation.

La réponse de Google

« Nous sommes en profond désaccord avec l’affirmation de Mme Wipper », a souligné un porte-parole de Google. « Chaque année, nous faisons une analyse complète et solide de la rémunération parmi les sexes et nous n’avons trouvé aucun écart de rémunération entre les sexes, » a-t-il ajouté.

La société estime qu’il est insensé que le ministère avance de tels propos sans partager sa méthodologie d’analyse. Dans tous les cas, selon les chiffres, Apple, Facebook et Google ne comptent que trente pour cent de femmes dans leurs effectifs. La motivation salariale serait le meilleur moyen à mettre en avant pour encourager la professionnalisation féminine dans ce domaine.

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