Google aurait transgressé son principe Don’t Be Evil en licenciant trois employés

Pour des raisons légitimes ou en cas de licenciement abusif, il arrive parfois que des subordonnés révolus d’une entreprise la poursuivent en justice. Récemment, trois anciens employés de Google ont démarré un procès contre la firme, l’accusant d’avoir violé sa loi « Don’t Be Evil » en les licenciant. La société les aurait renvoyés depuis 2019 après qu’ils aient lancé une pétition pour couper les ponts avec les douanes et le CBP.

"Don't be evil" Google
Crédit : TechAlert

Suite aux plaintes des agents, le géant de la technologie Google n’a pas automatiquement réagi aux demandes de commentaire. Jusque-là, l’entreprise n’a cessé de garantir qu’elle a congédié ces agents parce qu’ils auraient révélé des informations confidentielles à la presse et faisaient des recherches systématiques.

Bien que Google se soit écarté de sa loi après être devenu la filiale d’Alphabet, « Don’t Be Evil » représente toujours une partie de son Code depuis deux décennies. En outre, la fintech a cherché à faire régresser ce principe en le mettant à la fin de ses textes en 2018.

Le National Labor Relations Act au soutien des salariés

Pour Google, l’affaire s’annonce plus corsée que prévu. Le National Labor Relations Board appuie Rivers, Waldman et Duke en affirmant que la société les a illégalement licenciés pour s’être engagés dans une affaire protégée. Cette nouvelle plainte stipule que les employés prenaient la collaboration de Google avec le CBP pour une association néfaste et ont appliqué la procédure réservée à cet effet.

Toujours dans ce cadre, la firme est accusée de ne pas avoir signifié aux préposés qu’ils violaient la politique de sécurité des données de l’entreprise. De plus, les trois agents ne se seraient jamais lancés dans des recherches systématiques et n’auraient eu accès qu’à des documents autorisés. Pour l’heure, la justice soutient qu’ils ont été conformes au contrat de Google dans tous leurs actes.

« Plus précisément, ils ont interrogé la direction de Google concernant son intention de conclure un contrat avec les agences de l’administration Trump, Customs and Border Protection, Immigration and Customs Enforcement, et/ou Office of Refugee Resettlement. »

La Justice

Don’t Be Evil : une loi toujours en vigueur ?

À l’adoption du principe « Don’t Be Evil », Google cherchait à garantir avant tout une expérience client irréprochable et un certain dynamisme dans l’entreprise. Les premiers scientifiques de la firme désiraient rendre le monde meilleur. Actuellement, il s’agit plus d’un principe de bonne conduite inclus dans les contrats des nouvelles recrues. En d’autres termes, il assure les bonnes relations, le respect mutuel et l’honorabilité dans les actions.

 « […] il s’agit de fournir à nos utilisateurs un accès impartial à l’information, de se concentrer sur leurs besoins et de leur offrir les meilleurs produits et services possible. »

Google LLC

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