Chrome est un navigateur très complet. Chacun peut toutefois personnaliser son fonctionnement en installant des extensions et en s’appuyant pour se faire sur la boutique spécialement mise en place par Google.
Fantastique, certes, mais certains développeurs peu scrupuleux profitent de la plateforme pour diffuser des injecteurs de publicités. Google ne l’entend pas de cette oreille et il s’est lancé dans un véritable ménage de printemps pour nettoyer son Chrome Web Store de tous les outils ne respectant pas ses règles.
Ses règles, ou plutôt sa charte. Selon les Developer Program Policies, les développeurs souhaitant proposer des extensions de ce type doivent clairement préciser leur fonctionnement sur leur fiche descriptive.
Il y a 192 injecteurs de publicités sur le Chrome Web Store, et ils sont installés sur plus de 14 millions de machines à travers le monde
Inutile de préciser qu’ils sont en réalité très peu à le faire, dans les faits.
Non, et le pire reste à venir. Selon des chercheurs de l’université Berkeley, le Chrome Web Store hébergerait plus de 190 extensions de ce type, des extensions qui seraient installées sur 14 millions d’ordinateurs à travers le monde.
Toujours d’après les chiffres donnés par la firme, Google aurait reçu plus de 100 000 plaintes de la part des internautes depuis le début de l’année, et donc en l’espace de seulement trois mois. Soit plus que sur n’importe quel autre sujet.
Il faut tout de même rappeler que Chrome occupe la première place du podium selon Stat Counter(*), avec plus de 51% de parts de marché dans le monde. Il devance ainsi Internet Explorer (21,16%), Firefox (18,7%) et Safari (4,94%). Si la firme souhaite conserver son avance, alors c’est sûr, elle ne peut pas rester sourde aux plaintes des internautes.
(*) : Ces chiffres sont évidemment à prendre avec prudence, d’autant qu’ils diffèrent d’un cabinet d’étude à un autre.