Google Maps et l’histoire de la tête de canard du fleuve St John
Le fleuve Saint-Jean ou Saint John River est un fleuve d’une longueur de 673 kilomètres qui constitue la frontière entre le Canada et les États-Unis en deux endroits. Son bassin hydrographique couvre une superficie de 55 400 kilomètres carrés. Autrefois appelé Oo-lahs-took – belle rivière – par les Malécites qui habitaient ses berges, le fleuve prend sa source dans le nord-ouest du Maine et au sud du Québec.
Sur une île du fleuve qui se situe entre Wickham et Hampstead, nous pouvons trouver un cours d’eau en forme de tête de canard qui est quasiment inconnu du public, alors qu’il a été tracé à cet endroit depuis plus de trente ans.
Notons que Long Island n’abrite pas seulement le dessin de canard de Ducks Unlimited. En effet, il est également composé de marais gérés par l’organisme ainsi qu’un programme de recherche sur le baguage des oiseaux.
Une œuvre de Ducks Unlimited
Le cours d’eau en forme de tête de canard est situé sur une île de 8 kilomètres de long entre Wickham et Hampstead. Le canard a notamment été creusé pour représenter le logo de Ducks Unlimited, un organisme qui lutte pour la conservation des milieux humides.
Selon Geoff Harding, la tête de canard a été créée par Ducks Unlimited en 1988, à l’occasion du 50e anniversaire de l’organisme. Ainsi, elle maintenant plus de trente ans. Elle a notamment été créée alors que le groupe de conservation était sur l’île pour un projet de zones humides protégées.
En tout, le cours d’eau fait plus de 150 mètres. Par ailleurs, il est uniquement visible à une certaine distance à partir des airs ou sur les programmes de cartographie tels que Google Maps.
Un dessin de plus de trente ans
Lorsque le dessin dans le marécage a été achevé, il a été dédié à Arthur Irving, milliardaire propriétaire d’Irving Oil et président de Ducks Unlimited Canada en 1986-1987.
Le dessin date maintenant de plus de trente ans. Et d’après Geoff Harding, de Ducks Unlimited, c’est impressionnant comment il a maintenu sa forme à travers le temps.
Aujourd’hui, l’organisme projette de retourner sur les lieux pour faire quelques ajustements à certaines parties du dessin.
