D’anciens employés avaient porté plainte contre Google pour violation du droit de travail auprès de la National Labor Relation Board (NLRB). L’affaire porterait sur le fait que Google aurait espionné puis licencié deux de ses salariés, Laurence Berland et Kathryn Spiers, pour avoir monté une manifestation contre la décision de Google de travailler avec IRI consultant.
Suite à cela, un juge de la NLRB a demandé à Google de fournir 180 documents qui auraient des liens avec une campagne menée en interne pour lutter contre tout effort de syndicalisation de la part de ses employées. Le géant de l’Internet a alors demandé à ne pas divulguer certaines informations sur des documents qui devraient comparaître au tribunal. Une demande qui a été rejetée par le juge des droits administratifs.

L’affaire opposant NLRB à Google
NLRB a intenté un procès contre le géant de l’internet depuis décembre 2020. Google aurait illégalement licencié des salariés qui ont tenté de réunir des volontaires pour réaliser une manifestation. Laurence Berland, ancien employé de la firme, regroupait des volontaires pour lutter contre la collaboration de Google avec IRI, connu pour ses efforts antisyndicaux.
Le licenciement survient après que Berland a été vu en train de consulter le calendrier de ses collègues. Une action vue par Google comme étant une infraction aux règles intérieures de son entreprise. Cependant, la raison pour laquelle Google aurait résilié le contrat entre les deux parties serait illégale aux yeux des juges de la NLRB. D’autres salariés ont été licenciés après la manifestation, mais cette fois-ci, il semblerait que Google n’ait enfreint aucune règle.
Google essaie de dissimuler des documents qui pourraient l’incriminer
Après que le juge de la NLRB a demandé des documents auprès de Google, celui-ci a revendiqué le droit de ne pas divulguer certains documents confidentiels lors du procès. Mais Paul Bogas, le juge de droit administratif, a déclaré que si les documents étaient si confidentiels, son conseiller juridique ne devrait pas avoir des copies conformes de ces dossiers.
Néanmoins, il semble que Google cherche juste à dissimuler les preuves qui pourraient l’incriminer. Jennifer Rodstorm, porte-parole de Google, déclare même que l’affaire ne devrait pas porter sur le fait que la société essaie de mener une campagne antisyndicale, mais plutôt sur le fait qu’un ancien salarié aurait accédé à des renseignements d’une façon inappropriée. Il faut aussi savoir que si Google perd dans cette affaire, il devra à la fois rembourser et réembaucher ses anciens salariés.