Google va scruter la santé de 10 000 personnes 24/24

Alphabet, la maison mère de Google, a un projet incroyable de cartographie de la santé humaine. Son nom : Project Baseline. En effet, après Google Earth, le but est de créer un « Google Health » basé sur des données collectées auprès de 10 000 personnes pour refléter la santé mondiale et approfondir la recherche scientifique.

À travers Verily, filiale du géant Alphabet, la société recherche 10 000 Américains volontaires qui livreront pendant quatre ans différentes données liées à leur santé.

Le lien entre la santé et la technologie se remarque au quotidien grâce à la démocratisation des différents accessoires à notre portée pour « se mesurer ». Le créneau du « Quantified Self »a véritablement explosé ces dernières années : montres, bracelets, statistiques sur les smartphones… D’innombrables informations sont facilement à notre disposition.

L’apogée du Quantified Self

Le projet Baseline veut ici tout connaître des 10 000 volontaires, qui donneront différentes informations au cours des quatre années de participation : données cliniques, biologiques et génétiques, ainsi que des mesures quotidiennes d’activités diverses et du sommeil.

Pour participer, les conditions concernent un âge minimum requis de 18 ans ainsi qu’un parfait état de santé. Une petite récompense financière est au programme.

Concrètement, ils devront effectuer des batteries d’examens régulières, porter des capteurs en permanence comme une montre spécialement étudiée pour l’occasion et subir par exemple des prélèvements sanguins, salivaires, effectuer un suivi très régulier avec des questionnaires portant sur le sommeil, l’humeur, les habitudes de vie… un panel de données très fourni que Google collectera et stockera sur une plateforme en ligne.

À noter que les données seront à priori rendues anonymes avant de les transmettre aux chercheurs.

Affiner les diagnostics médicaux

Un recensement de données gigantesque pour étudier au mieux les signaux du corps, avec une volonté de prévention ultime pour éviter d’arriver à des stades curatifs. Grâce à cette étude sérieuse et aux capteurs avancés pour mieux accéder aux signaux du corps, il sera possible d’établir une « carte » pour mieux prédire la maladie, améliorer le diagnostic et la personnalisation des soins et éviter ainsi des catastrophes.

Les médias nous montrent chaque jour les risques sanitaires qui nous entourent, et nous font souvent découvrir la face cachée de certains produits vantant pourtant leurs qualités pour la santé, ou du moins leur non-nocivité, avec comme contrepoids l’apologie du bio, d’une hygiène alimentaire correcte, et bien sûr d’une bonne hygiène de vie en général.

Cette – longue – étude nous offrira plus de statistiques pour compléter des connaissances grandissantes d’année en année. Elle apportera une réelle valeur scientifique de par son poids qualitatif et quantitatif. La difficulté concernera l’évolution permanente des facteurs de risques sanitaires, ce qui laisse penser à une étude qui sera certainement sans fin, à l’image de la recherche médicale et de ses avancées. C’est aussi ce qui fait toute la beauté et tout l’intérêt de ce projet à grande échelle.

Rendez-vous dans quatre ans pour d’éventuelles avancées médicales !

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