Grâce à ses télescopes, la NASA a réussi à obtenir des infos sur l’atmosphère d’une drôle d’exoplanète

Quelque part dans l’espace se trouve une étrange exoplanète que les scientifiques ont baptisée Gliese 3470 b ou GJ 3470 b. C’est un monde bien étrange qui semble être un hybride entre la Terre et Neptune.

En effet comme la Terre, « GJ 3470 b » a un noyau rocheux. Mais il est aussi entouré d’une atmosphère composée d’hydrogène et d’hélium. Une combinaison unique qu’on ne trouve nulle part ailleurs dans notre propre système solaire.

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Crédits Pixabay

Une étrange atmosphère pour une exoplanète

GJ 3470 b tourne autour d’une étoile naine rouge du nom de Gliese 3470, dans la constellation du Cancer. Il fait environ 12,6 masses terrestres ; en comparaison, Neptune fait environ 17 masses terrestres. Les scientifiques pensent que près de 80% des planètes ont une masse qui se situe entre celles de la Terre et de Neptune. Les futures missions sur les exoplanètes permettront sans doute de clarifier cela.

Pour l’heure, la NASA a utilisé ses télescopes spatiaux Hubble et Spitzer pour examiner de plus près l’atmosphère de GJ 3470 b. Cela a permis pour la première fois aux astronomes d’identifier l’empreinte chimique de l’atmosphère d’une planète comme celle-ci.

L’étude a montré que l’atmosphère de GJ 3470 b est essentiellement composée d’hydrogène et d’hélium, sans aucun autre élément plus lourd présent. Une composition bien étrange que les scientifiques n’avaient jamais vue auparavant.

Une exoplanète à mi-chemin entre étoile et planète ?

Avec son atmosphère d’hydrogène et d’hélium, GJ 3470 b ressemble plus à une étoile qu’à une planète à certains égards. En effet, notre propre Soleil est composé de 73% d’hydrogène et le reste est presque entièrement constitué d’hélium. Seule une infime partie du Soleil contient des éléments plus lourds tels que l’oxygène, le carbone, le fer et le néon.

Les géantes gazeuses Jupiter et Saturne sont quant à elles constituées essentiellement d’hydrogène et d’hélium, mais elles contiennent également d’autres composés comme l’ammoniac et le méthane, ainsi que des éléments plus lourds. Ces composés sont quasiment absents dans l’atmosphère de GJ 3470 b.

Maintenant que les astronomes ont pu déterminer la composition de l’atmosphère de GJ 3470 b grâce à la puissance combinée des télescopes Hubble et Spitzer, la prochaine étape est d’essayer de comprendre comment cette planète si étrange s’est formée.

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