Grâce aux voitures autonomes, les australiens pourront boire au volant

La prise d’alcool au volant est un problème récurrent qui est à l’ origine de nombreux accidents parfois mortels. Toutefois, grâce aux nouvelles technologiques, la conduite en état d’ivresse peut être évitée. D’après la société Uber, 1800 accidents liés à l’alcool avaient été endigués depuis son lancement en 2012. Maintenant, avec le succès grandissant des voitures autonomes, une nouvelle alternative s’offre aux conducteurs ayant abusé de la boisson. Cette option est sérieusement considérée en Australie.

En effet, la National Transport Commission (NTC), un organisme australien indépendant en charge des réformes dans le secteur des transports, envisage d’autoriser la consommation d’alcool pour les passagers de véhicules autonomes.

Voitures autonomes bouchons

Pour argumenter, la NTC a élaboré un texte intitulé « Changer les règles de conduite pour soutenir l’essor des véhicules autonomes. »

Oui à l’alcool au volant

Comme son nom l’indique, la voiture dite « autonome » est indépendante et se contrôle elle-même. De ce fait, la sobriété de son passager n’est pas obligatoire, car ce dernier ne se trouve pas réellement aux commandes du véhicule.

Comme le souligne la NTC, « Il n’y a aucune possibilité pour qu’un humain puisse conduire une voiture autonome. » Par ailleurs, l’interdiction de l’alcool au volant n’a plus lieu d’être. Dans son argumentation, l’organisme australien compare le véhicule autonome au taxi. « La situation est analogue à celle où une personne indique à un taxi ou elle souhaite se rendre. » stipule le document.

Les véhicules semi-autonomes non concernés

L’application de ce document pourrait confirmer les résultats des études menées par la banque américaine Morgan Stanley en 2016. Selon les estimations de cette banque, l’émergence des voitures autonomes inciterait les gens à boire au minimum un verre de plus par semaine. Cela permettra aux ventes de boissons alcoolisées de progresser de 80 % dans les dix prochaines années.

L’organisme indépendant préconise toutefois l’application des lois en vigueur pour les véhicules semi-autonomes ou ceux permettant la conduite en mode manuel. En attendant une éventuelle application de cette réforme, les débats sont ouverts concernant la capacité des véhicules autonomes à prendre de bonnes décisions.

C’est peut être une bonne idée d’en parler dès maintenant vu qu’une voiture autonome niveau 5 est prévue pour 2020.

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