Guide : quelles tablettes Android pour le multimédia ?

Les tablettes deviennent de plus en plus présentes au sein des foyers mondiaux. Pas étonnant que les ventes d’ordinateurs soient en chute libre quand on voit les capacités d’une ardoise. Elles attirent par leur concentré de mobilité, de puissance mais surtout de fonctionnalités. Ce guide s’attarde sur les tablettes Android dédiées au multimédia, divisées en deux groupes : les nomades et les sédentaires.

Le multimédia est, désormais, ancré dans l’utilisation classique de nos appareils mobiles. Visionner un film pour la énième fois, écouter le dernier album de notre artiste préféré, regarder l’album photo du dernier voyage de famille ou mieux, surfer sur Internet. Ce sont des tâches que l’on exécute pour la plupart chaque jour. Puis le moment est venu d’investir dans une vraie tablette multimédia. Et là, on fait face au catalogue bondé de ce type d’ardoises toutes différentes. Je vais, par le biais de cet article, vous guider dans le choix de la tablette qu’il vous faut. Ce n’est pas chose facile car c’est un investissement à ne surtout pas prendre à la légère. Même si vous avez de l’argent à perdre, il serait dommage de regretter cet achat au bout de quelques mois.

Sachez, en tous cas, que ce choix n’engage que vous. Certes, ce guide fait tout pour vous aider au maximum à trouver la tablette multimédia idéale. Mais, vous, et vous seul, êtes chargé de finaliser votre projet de sorte à en être satisfait par la suite. Enfin, les tablettes faites pour le jeu vidéo ne sont pas comprises dans mon guide. Celles-ci feront, pourquoi pas, l’objet d’un article propre à elles-mêmes. Pour commencer, il faut tenir compte de certains critères afin de séparer les tablettes taillés pour le multimédia de celles qui n’en ont rien à voir.

L’ÉCRAN

1. La taille :

Il s’agit du point le plus important pour ce qui concerne la dalle. Pour sélectionner le format qu’il vous faut, toute dépend de l’utilisation que vous allez faire de votre terminal. Ceux qui préfèrent rester à la maison préféreront du 10 pouces. Les nomades, eux, prioriseront les appareils mobiles de 7 et 8 pouces pour leur meilleure mobilité. N’oubliez pas qu’un écran de 10 pouces livre un confort en lecture vidéo qui surpasse celui des ardoises de petite taille. Cependant, les tablettes grand format sont bien plus encombrantes que les modèles plus petits. Enfin, ne négligez pas ce détail, il peut s’avérer être crucial pour le résultat final.

2. La résolution :

La résolution fait partie des caractéristiques techniques de la dalle. Elle indique la finesse des détails d’une image matricielle par rapport à sa taille. Les résolutions les plus communes sont la HD, la Full HD, VGA et bien d’autres. En ordre de passage, leurs mesures sont de 1280 x 720, 1920 x 1080 et 640 x 480. Évidemment, plus les deux nombres sont importants, plus la définition (= résolution) est fine. Dans le cadre du choix d’un terminal multimédia, mieux vaut opter pour une bonne résolution. Ainsi, les définitions HD, Full HD et même plus (FHD+, ou Full HD+) sont nécessaires à un écran multimédia digne de ce nom. Attention toutefois à veiller à la densité de pixels. En effet, un écran de 10 pouces en résolution HD n’affiche une densité de pixels que d’environ 147 ppi (pixel par pouce). Un écran de 7 pouces en résolution Full HD disposera, quant à lui, d’à peu près 315 ppi ! En bref, un écran plus petit mais de meilleure définition sera bien plus convenable qu’une grande dalle accompagnée d’une résolution insuffisante. De plus, il faut faire attention aux résolutions trop hautes. Les applications du Google Play Store n’étant pas compatible avec ces définitions, les résultats pourraient être anormaux. Toutefois, un bon Full HD ou un petit peu plus ne devrait pas rencontrer régulièrement ce genre de problèmes.

3. Le format :

Le format tire, lui aussi, sa part d’importance au sein des critères de recherche du bon appareil multimédia. Le format d’un écran, c’est son ratio largeur/hauteur. Dans l’idéal, un 16/9 sera le nec plus ultra pour ce que nous cherchons. Les iPad, quant à eux, affichent un 4/3 pas génial pour ce genre d’utilisation. D’autres ardoises sont en 16/10. C’est mieux que du 4/3 mais ça ne fait pas le poids face à du 16/9. Gardez, alors, bien en tête qu’un mauvais format pourrait vous gâcher la vie dans une lecture vidéo !

4. La technologie de la dalle :

Toute dalle bénéficie d’une technologie d’écran. La technologie d’écran indique le procédé utilisé lors de la fabrication de la dalle. Parmi elles, on distingue les classiques AMOLED, IPS et TFT-LCD. De plus, des améliorations ont été apportées aux AMOLED et IPS amenant des Super-AMOLED et des Super-IPS. Les écrans TFT-LCD s’arment d’un temps de réaction d’uniquement 10 ms. Cependant, ces derniers souffrent d’une luminosité limitée à environ 300:1. Les IPS, eux, détiennent un meilleur angle de vision et des couleurs assez réalistes. Veillez néanmoins à jeter un coup d’oeil à la luminosité de la dalle IPS. En outre, les AMOLED sont sans doute les meilleurs écrans de par leur luminosité et surtout leurs noirs très profonds. En revanche, on peut leur reprocher des couleurs peu réalistes à cause d’une clarté trop forte. Dans la globalité, il y a un catalogue relativement bien rempli de technologies d’écrans. Cependant, évitez à tout prix les dalles TN. Leur contraste, leur rendu des couleurs et leur latence (réactivité) les rend pratiquement inutilisables.

L’ESPACE DE STOCKAGE

1. La mémoire interne :

La mémoire interne détermine les capacités en terme de stockage de la tablette en question. Notez que le chiffre indiqué sur la fiche technique n’est pas fiable. Après l’installation de l’OS (en l’occurrence Android) et des applications natives de l’ardoise, la capacité interne de stockage sera bien inférieure à celle qui était définie à l’achat. Pour le multimédia, il faut, forcément, compter une quantité importante d’espace interne. Ainsi, prenez garde aux tablettes comprenant seulement 8 Go de mémoire de stockage. Pour un confort assuré, il faudra investir dans du 16 ou 32 Go au moins.

2. Les extensions :

Bien que vous ayez choisi une tablette à forte capacité de stockage interne, cela peut ne pas suffire. Heureusement, il existe une possibilité d’extension efficace : le slot microSD. Il s’agit d’un port pour cartes microSD afin d’étendre la capacité de stockage interne. Pouvant aller jusqu’à 64 Go supplémentaires, cette extension se révèle utile lorsque la capacité interne maximale de l’appareil à été atteinte. Cependant, il convient d’avouer que 128 Go (64 Go internes + 64 Go supplémentaires) ne servent pas à grand chose tant cette mémoire de stockage est importante. De plus, une carte microSD n’est pas inclue dans la boîte. Il faut donc l’acheter séparée et cela coûte un certain prix qui n’est peut-être pas compris dans le budget. Fuyez donc les investissements inutiles comme celui-ci. C’est autant d’argent économisé qui pourront servir plus tard. Enfin, sachez que 16 ou 32 Go seront largement suffisants et que la carte microSD pourra être financée plus tard, si besoin.

LES CAPTEURS PHOTO

1. L’appareil photo dorsal :

Le capteur photo dorsal est la pièce maîtresse d’un appareil de photographie. Mais il tient aussi une place importante au sein des tablettes multimédia. Veillez néanmoins à en savoir plus sur l’APN au dos de la tablette convoitée. En dessous de 3 mégapixels, n’achetez pas !

2. La webcam frontale :

La webcam frontale, utile surtout pour la visioconférence, se doit d’être de qualité. Assurez-vous que la webcam frontale intègre au moins 1 mégapixel.

3. Enregistrement vidéo et capture photo :

La quantité de mégapixels ne fait pas tout, la définition de l’enregistrement vidéo et de la capture photo compte également. Pour un rendu correct, il faudra s’attirer vers des vidéos et photos capturées en HD ou plus.

LA CONNECTIQUE

1. Câble microUSB – USB :

Hélas, il n’existe que très peu d’ardoise intégrant un port USB. Pour y remédier, on peut trouver un câble reliant le port microUSB du terminal à un port USB portable. Grâce à celui-ci, il est désormais possible de connecter une clé USB à un appareil mobile démuni de port USB direct. C’est un plus pour les machines dépourvues de slot microSD et même celles qui en disposent. Sur Internet, on retrouve ces câbles USB Host pour moins de 5 euros. Le sens du mot stockage pour mobile prend alors tout son sens. Néanmoins, comme pour la carte microSD, cet avantage est réduit quand votre tablette est déjà dotée d’une capacité interne de stockage suffisante.

2. Le port microHDMI :

Capable de connecter une ardoise à une télévision, le port microHDMI est très prisé par les amateurs de multimédia sur grand écran. Pourtant, il n’y a pas énormément de terminaux équipés de ce fameux connecteur. Si ce port peut être un atout aux yeux des utilisateurs, il n’est pas indispensable.

LE PROCESSEUR ET LA MÉMOIRE VIVE

1. Le processeur :

Pour du multimédia, le processeur n’est pas très important. Néanmoins, un mauvais processeur peut noircir tous les atouts d’un appareil mobile. C’est pourquoi il y a certaines règles de bases à respecter pour choisir la bonne tablette avec un processeur correct. Tout d’abord, il faut s’assurer que l’engin ne soit pas de marque inconnue. En effet, il est plus sécurisé d’accorder sa confiance à un processeur reconnu (Nvidia, Qualcomm, Intel, Samsung ou encore MediaTek) qu’à un processeur sorti de nulle part. Le SoC est aussi un critère de choix pour le processeur. Le SoC, c’est le “système sur une puce” qui embarque, dans ce cas, plusieurs composants de la machine (cœurs CPU, cœurs GPU, circuits vidéo auxiliaires, etc…).

Pour une tablette, il vaut mieux avantager les SoC ARM Cortex-A9, les Krait 200 et les Clover Trail (au moins). En outre, il faut aussi regarder le nombre de cœurs du processeurs. Les cœurs (CPU) permettent de répartir équitablement les tâches plus ou moins gourmandes en ressources. Plus il y a de cœurs, mieux c’est. Cependant, deux cœurs seront amplement suffisants tandis qu’un seul cœur montrera ses limites au travers de certains processus gourmands. Par ailleurs, un bon GPU ne servira pas tellement à une ardoise multimédia. Il convient simplement de jeter un petit coup d’œil au modèle. Un Adreno 320 (au moins) ou équivalent ne devrait pas gêner l’utilisation quotidienne de la tablette. Au final, il est difficile de recommander un processeur plutôt qu’un autre. On peut, toutefois, lister ceux qui semblent les plus performants à ce jour : Qualcomm Snapdragon 800, 600 et S4 Pro, Nvidia Tegra 4 et 3 ou Intel Atom Z2760 et plus récent. Le Tegra 4 étant surtout fait pour les jeux vidéo, il n’est pas utile de le prioriser plus qu’un autre pour un usage multimédia.

2. La mémoire vive :

Dernièrement, une vague de terminaux mobiles possédant plus d’1 Go de mémoire vive est apparue sur le marché. Pour ceux qui cherchent une tablette multimédia, la question n’est pas à se poser. Il n’est pas nécessaire de s’offrir 2 Go de RAM car ils ne seront jamais sollicités pleinement. Pour l’instant, ce luxe n’est utile qu’aux véritables gamers qui poussent leur machine à leur puissance extrême. Cependant, à l’avenir, 2 Go de RAM pourraient être plus confortables sur les prochaines versions d’Android.

LE SUIVI DU FABRICANT

Les amateurs de multimédia n’ont pas besoin d’avoir la dernière mise à jour d’Android. En revanche, ils doivent disposer d’une version récente (et non pas obsolète). Cela leur permet, entre autres, de prendre en charge la majorité des applications du Google Play Store. A ce jour, la dernière MaJ de l’OS de Google est Jelly Bean 4.3. Mais seul quelques modèles de tablettes, notamment les Nexus, ont reçu cette version. On peut, malgré tout, s’assurer que les plus grands constructeurs prendront en compte cette mise à jour. Pas si sûr, par contre, que des firmes moins célèbres en fassent autant. De toute façon, il vaut mieux consulter les avis autour du suivi du fabricant avant d’investir dans un de ses produits. De plus, ce phénomène est amplifié par l’obsolescence programmée. Enfin, esquivez les tablettes démunies du Google Play Store.

LES RÉSEAUX

Ici aussi, nous retrouvons les deux catégories bien distinctes d’utilisateurs multimédia : les sédentaires et les nomades. Tandis que les sédentaires n’ont besoin que de la WiFi et du Bluetooth, les nomades, eux, doivent se préoccuper non seulement de ces deux informations mais aussi de la 3G et de la 4G. De nombreux utilisateurs nomades ne se contentent que d’un simple smartphone transformé en point d’accès relié à leur tablette pour naviguer sur Internet en déplacement. Même si cette coutume est économique (un seul forfait au lieu de deux), elle n’est pas pratique. Bien que onéreux, un forfait Internet conférera un confort de surf bien meilleur. Notons, en outre, que la 4G devrait progressivement se démocratiser sur les tablettes et gagner du terrain en France. Avec de tels débits théoriques, il ne sera plus question de lenteur des chargements et bugs incessants en lecture vidéo… A moins de ne pas s’offrir un forfait.

LA BATTERIE

Malheureusement, la compatibilité avec les réseaux Internet n’est pas la seule chose dont les utilisateurs multimédia nomades doivent s’inquiéter. Ceux-ci doivent aussi faire attention à la batterie. En effet, la tablette qui reste la plupart du temps à la maison n’a pas besoin de se doter d’une forte batterie. L’ardoise de déplacement, elle, doit disposer d’une autonomie irréprochable. Pas forcément souvent au contact de prises électriques, les voyageurs connectés devront favoriser des batteries admissibles.

LE POIDS

Ici encore, ce sont les voyageurs qui devront prendre en compte ce critère. Bien que les tablettes de 7/8 pouces mettent en avant leur mobilité impressionnante, il ne faut pas s’arrêter là. Il faut également analyser le poids de ces ardoises de petite taille. Au-delà de 400 grammes, soyez sûr que votre terminal 7 ou 8″ restera à la maison. Restez vigilant, donc, et veillez à ce que votre machine nomade soit relativement légère.

CONCLUSION

En conclusion, la tablette multimédia idéale doit réunir le plus de critères suivants :

  • Écran de bonne résolution conservant une densité de pixels correcte, avec un format au mieux 16/9 et une dalle de technologie supérieure à la TN

  • Au moins 16 Go d’espace de stockage épaulés, s’il le faut, par un slot microSD ou compatible USB Host

  • Capteur photo dorsal de 3 mégapixels ou plus ainsi qu’une webcam frontale de 1 mégapixel ou mieux

  • Enregistrement vidéo et capture photo en définition HD ou plus

  • Processeur basé sur un SoC au moins ARM Cortex-A9, Krait 200 ou Clover Trail, accompagné d’un GPU convenable et équipé d’au moins deux cœurs

  • 1 Go de mémoire vive ou plus

  • Suivi du fabricant certifié et versions récentes prises en charge sérieusement

  • Compatibilité avec les réseaux 3G et, si besoin, 4G

  • Batterie irréprochable pour les ardoises nomades

  • Poids léger impératif pour les tablettes nomades

En outre, j’ajouterai qu’il faut prioriser les grands fabricants connus tels que Samsung, Asus, Acer ou Sony. Par ailleurs, je vous propose une petite liste des tablettes qui répondent au plus de critères ci-dessus, qu’elles soient destinées à un usage sédentaire ou nomade. Sachez que ces tablettes sont peut être déjà obsolètes à l’heure où vous lisez ces lignes. En effet, l’arrivée des nouvelles générations d’ardoises pourraient bouleverser cette liste… Tout comme l’article, les critères pouvant se modifier au fil du temps.

TABLETTES MULTIMÉDIA NOMADES

1. Google / Asus Nexus 7 : La Nouvelle Nexus 7 promet d’être à la hauteur :

Présentée par Google le 24 juillet dernier, la Nouvelle Nexus 7 s’avère être la tablette multimédia nomade idéale. Fabriquée par Asus, elle prend la relève de sa grande sœur avec brio. Chaque point a été amélioré et, pourtant, le prix n’augmente pas considérablement. Les spécifications techniques laissent présager un confort d’utilisation exemplaire. A partir de 229.99$, cette ardoise bénéficie d’un rapport qualité/prix impressionnant !

Caractéristiques techniques :

  • Écran IPS Corning Gorilla Glass (résistant aux chocs et rayures) multipoint de 7.02 pouces en résolution 1920 x 1200 pixels, au format 16/10 et offrant 323 ppi

  • Espace de stockage interne de 16 ou 32 Go extensible via USB Host (Nexus Media Importer)

  • Capteur photo dorsal de 5 mégapixels et webcam frontale de 1.2 mégapixel

  • Enregistrement vidéo en définition 1920 x 1080 pixels (Full HD)

  • Processeur Qualcomm Snapdragon S4 Pro quadruple-cœur cadencé à 1.5 GHz, basé sur un SoC Krait 300 et accompagné d’un GPU Adreno 320 d’une fréquence de 400 MHz

  • 2 Go de mémoire vive

  • Android 4.3 Jelly Bean

  • Compatibilité avec les réseaux 3G (international) et 4G/LTE (uniquement pour les USA) en option

  • Bluetooth 4.0, DLNA, GPS et GLONASS, Miracast, NFC et WiFi 802.11 a/b/g/n double-bande (2.4 et 5 GHz)

  • Accéléromètre, boussole numérique, capteurs de proximité, de lumière ambiante et magnétique, DEL de notification et gyroscope

  • Haut-parleurs (2 x, stéréo, son Virtual Surround Sound par Fraunhofer), Jack 3.5 mm (1 x, 2-en-1 écouteurs / micro), Microphones (2 x) et MicroUSB (1 x, compatible USB Host et SlimPort, USB 2.0)

  • Batterie interne inamovible au polymère lithium-ion de 3950 mAh (16 Wh)

  • Autonomie annoncée de 9 heures en lecture vidéo HD

  • Rechargement sans fil par induction (norme Qi)

  • Dimensions de 200 x 114 x 8.65 mm pour un poids de 290 (WiFi) ou 299 grammes (4G/LTE)

Sur le papier, la Nouvelle Nexus 7 n’a rien à envier aux meilleurs terminaux déjà sur le marché. On regrette, néanmoins, que Google ait ôté 375 mAh à la batterie par rapport à la génération précédente. En effet, cette batterie est, à mes yeux, le seul véritable défaut technique de l’appareil. Inamovible et quelque peu faible, cette batterie pourrait être la petite déception de la machine. Toutefois, il faut reconnaître que le rechargement sans fil apporte une petite consolation à ce niveau. En comparant les fiches techniques des deux générations, on peut s’apercevoir des améliorations nombreuses. L’écran est meilleur de par sa résolution et sa densité de pixels.

Le processeur a été changé, passant d’un Nvidia Tegra 3 “vieillissant” (en quelque sorte) à un Qualcomm Snapdragon S4 Pro quasi-flambant neuf. La quantité de mémoire vive a, quant à elle, été doublée tout comme les haut-parleurs. Ces haut-parleurs bénéficient, désormais, d’un son Virtual Surround Sound. Entre temps, un capteur photo dorsal de 5 mégapixels a été ajouté. Ce dernier ayant l’avantage d’être présent, il ne serait pas d’une qualité extraordinaire, d’après les premiers tests. En outre, il n’y a toujours pas de slot microSD mais le port microUSB est compatible USB Host via l’application Nexus Media Importer.

Par ailleurs, les connectiques et technologies sans fil ont été revues à la hausse. On saluera l’apparition d’une DEL de notification qui peut être utile dans certaines situations. Néanmoins, dommage que le modèle 4G ne soit commercialisé qu’aux États-Unis. Il semblerait, d’autre part, que la finition soit satisfaisante. De plus, le toucher de la coque arrière serait agréable et ne glissant pas des mains. Cependant, les poussières se rassemblerait rapidement sur ce dos “rugueux”. Enfin, il ne faut pas oublier que l’épaisseur a été réduite de 1.8 mm, dégringolant de 10.5 mm à 8.7 mm.

Points forts :

  1. Écran de meilleure résolution que la génération précédente

  2. Capteur photo dorsal désormais présent

  3. Le processeur livre de meilleures performances

  4. Deux fois plus de mémoire vive

  5. Nexus oblige, suivi des mises à jour assuré

  6. Compatibilité avec les réseaux mobiles 3G

  7. DEL de notification

  8. Haut-parleurs stéréo avec un son Virtual Surround Sound

  9. Port microUSB compatible USB Host

  10. Rechargement sans fil (norme Qi)

  11. Épaisseur minime

  12. Poids extrêmement léger

  13. Finition de qualité et toucher agréable au dos

  14. Rapport qualité/prix

Points faibles :

  1. Batterie moins puissante que la Nexus 7 2012

  2. Compatibilité avec les réseaux mobiles 4G disponible qu’aux États-Unis

  3. Agglutination rapide de poussières à l’arrière

Nouvelle Nexus 7

2. Samsung Galaxy Note 8.0 : Le concept Note enfin porté au format tablette :

Alors que le concept de Note rencontre un franc succès, Samsung élargit sa gamme avec un nouveau Note au format tablette. Officialisée le 24 février 2013, la Note 8.0 reprend les caractéristiques de son grand frère dans les grandes lignes. A savoir un stylet S Pen, la surcouche TouchWiz, les fonctions téléphoniques et des spécifications techniques pour le moins alléchantes. Cette ardoise atteint presque la perfection grâce à ces atouts incontestables. En revanche, il faudra compter, pour une version 16 Go et WiFi, au moins 350 euros. C’est le tarif moyen que l’on retrouve sur Internet actuellement. On pense notamment à certaines promotions du moment.

Caractéristiques techniques :

  • Écran TFT Corning Gorilla Glass 2 (résistant aux chocs et rayures) multipoint de 8 pouces en résolution 1280 x 800 pixels, au format 16/10 et offrant 189 ppi

  • Espace de stockage interne de 16 ou 32 Go extensible via microSD (jusqu’à 64 Go supplémentaires) et USB Host

  • Capteur photo dorsal de 5 mégapixels et webcam frontale de 1.3 mégapixel

  • Enregistrement vidéo en définition 1280 x 720 pixels (HD)

  • Processeur Samsung Exynos 4412 quadruple-cœur cadencé à 1.6 GHz, basé sur un SoC ARM Cortex-A9 et accompagné d’un GPU ARM Mali-400 MP4 d’une fréquence de 533 MHz

  • 2 Go de mémoire vive

  • Android 4.1.2 Jelly Bean et TouchWiz

  • Fonctions téléphoniques (SMS / MMS et appels)

  • Compatibilité avec les réseaux 3G et 4G/LTE en option

  • AllShare Cast, Bluetooth 4.0, DLNA, A-GPS (4G/LTE & 3G), S-GPS (WiFi) et GLONASS, WiFi 802.11 a/b/g/n double-bande (2.4 et 5 GHz) et WiFi-Direct

  • Accéléromètre, boussole numérique, capteur de proximité, de lumière ambiante et géomagnétique, gyroscope et infrarouge

  • Stylet S Pen

  • Haut-parleurs (2x, stéréo), Jack 3.5 mm (1x), MicroSD (1 x, jusqu’à 64 Go supplémentaires), Microphone (1x) et MicroUSB (1x, 11 Pin, compatible USB Host et MHL 1.2, USB 2.0)

  • Batterie interne inamovible de 4600 mAh

  • Autonomie annoncée de 8 heures en lecture vidéo

  • Dimensions de 210.8 x 135.9 x 7.95 mm pour un poids de 338 (WiFi) ou 345 grammes (3G)

Au vu de cette fiche technique, on peut s’apercevoir que la machine offre des composants relativement appréciables. Il existe, en contrepartie, quelques défauts désolants. On distingue, de prime abord, une capture photo peu exemplaire ou encore une autonomie moyenne. Plus important, l’appareil accouche de lenteurs dans les jeux et d’une prise en main difficile due à sa forte largeur.

Points forts :

  1. Écran intéressant dans la globalité

  2. Espace de stockage largement extensible

  3. Stylet S Pen et son environnement avantageux

  4. Interface (Android & Surcouche) réactive

  5. 4G/LTE comprise

  6. Fonctions téléphoniques prises en charge

Points faibles :

  1. Autonomie médiocre

  2. Prise en main pénible à cause d’une largeur trop importante

  3. Photos et vidéos passables

  4. Saccades et latences dans les jeux

  5. Prix abusif

Samsung Galaxy Note 8.0
La Samsung Galaxy Note 8.0 dans toute sa splendeur.

3. Samsung Galaxy Tab 3 8.0 : TouchWiz combiné à Android, une recette qui marche :

Annoncée le 3 juin 2013, la Galaxy Tab 3 8.0 s’invite au cœur de la gamme de tablettes Samsung. La bête allie à la perfection la surcouche TouchWiz et l’OS Android. Elle met en avant son autonomie loin d’être minable. Toutefois, l’investissement est de taille : entre 300 et 350€ en ligne pour le modèle 16 Go et WiFi.

Caractéristiques techniques :

  • Écran TFT Corning Gorilla Glass 3 (résistant aux chocs et rayures) multipoint de 8 pouces en résolution 1280 x 800 pixels, au format 16/10 et offrant 189 ppi

  • Espace de stockage interne de 16 ou 32 Go extensible via microSD (jusqu’à 64 Go supplémentaires) et USB Host

  • Capteur photo dorsal de 5 mégapixels et webcam frontale de 1.3 mégapixel

  • Enregistrement vidéo en définition 1280 x 720 pixels (HD)

  • Processeur Samsung Exynos 4212 double-cœur cadencé à 1.5 GHz, basé sur un SoC ARM Cortex-A9 et accompagné d’un GPU ARM Mali-400 MP4 d’une fréquence de 400 MHz

  • 1.5 Go de mémoire vive

  • Android 4.2.2 Jelly Bean et TouchWiz

  • Compatibilité avec les réseaux 3G et 4G/LTE en option

  • AllShare Cast, Bluetooth 3.0, DLNA, A-GPS (4G/LTE & 3G), S-GPS (WiFi) et GLONASS, WiFi 802.11 a/b/g/n double-bande (2.4 et 5 GHz) et WiFi-Direct

  • Accéléromètre, boussole numérique et capteurs de lumière ambiante, de proximité et géomagnétique, gyroscope et infrarouge

  • Haut-parleurs (2x, stéréo), Jack 3.5 mm (1x), Microphone (1x), MicroSD (1 x, jusqu’à 64 Go supplémentaires) et MicroUSB (1x, compatible USB Host et MHL 1.2, USB 2.0)

  • Batterie interne inamovible au polymère lithium-ion de 4450 mAh

  • Autonomie annoncée de 10 heures en lecture vidéo

  • Dimensions de 123.8 x 209.8 x 7.4 mm pour un poids de 314 (WiFi), 316 (3G) et 318 grammes (4G/LTE)

Comme chaque appareil, certaines déceptions ressortent de ces spécifications techniques. On dénombre, tout d’abord, une réactivité hasardeuse engendrée par un processeur quelque peu faible. De plus, au contraire d’un Galaxy S IV ou d’une Galaxy Note 8.0, le terminal en question semble manquer d’innovations. Un comble quand on sait que Samsung est un spécialiste en la matière.

Points forts :

  1. Dalle correcte

  2. Possibilités d’extension du stockage interne nombreuses

  3. TouchWiz couplé à Android

  4. 4G/LTE et 3G inclues

  5. Autonomie plaisante

  6. Prise en main sympathique grâce à un poids léger

Points faibles :

  1. Réactivité et fluidité hasardeuse à cause d’une architecture limitée

  2. Les innovations viennent à manquer

  3. Prix légèrement élevé

Samsung Galaxy Tab 3 8.0
La Samsung Galaxy Tab 3 8.0, plutôt jolie à regarder non ?

4. Des équivalents :

Amazon Kindle Fire HD : Le multimédia à la sauce Amazon :

Principal concurrent de la Nexus 7 2012, cet appareil s’impose grâce à son rapport qualité/prix intéressant. Avec son écran en résolution 1280 x 800 pixels ou encore son autonomie excellente, la machine offre un confort d’utilisation sympathique. En outre, la Kindle Fire HD arbore de belles finitions. Par ailleurs, Amazon oblige, les contenus sont très bien mis en avant, que ce soit des livres, de la musique, des films, des applications ou des jeux. Néanmoins, le terminal souffre d’un processeur vraiment médiocre qui n’autorise même pas la lecture vidéo en Full HD. Cette même architecture inflige même des ralentissements à la tablette. De plus, l’interface Kindle est omniprésente et masque presque tout l’OS Android. Les adeptes d’OS ouverts seront très largement déçus car Kindle est un système beaucoup trop fermé. A réserver aux amateurs, donc !

Asus MeMO Pad HD 7 : L’entrée de gamme revisitée par Asus :

Asus, fabricant des deux Nexus 7, continue d’œuvrer pour l’entrée de gamme du marché avec cette MeMO Pad HD 7. Son écran 1280 x 800 pixels ainsi que son autonomie convenable et son poids de seulement 302 grammes lui confèrent un format compact plus qu’intéressant. Certes, son processeur MediaTek MT8125 quadruple-cœur n’est pas le meilleur du marché mais il suffira pour un usage multimédia. Ajoutez à cela l’OS Android 4.2 Jelly Bean et un prix de seulement 179€ et le bougre est une véritable bonne affaire !

Google / Asus Nexus 7 2012 : L’un des meilleurs rapports qualité/prix du marché :

Même si elle a bientôt un an, la Nexus 7 première du nom n’a, indéniablement, toujours pas à rougir face aux nouvelles ardoises. La tablette adopte un format compact comprenant un écran en définition 1280 x 800 pixels et un processeur Nvidia Tegra 3 cadencé à 1,3 GHz. Entre suivi des mises à jour récentes assuré et multimédia comblé, la bête devient très attrayante. Et comme si ce n’était pas suffisant, son prix tend à baisser avec l’arrivée de la Nouvelle Nexus 7. Seul petit défaut, il manque un capteur photo dorsal qui, pour certains, peut être indispensable. A tous les petits budgets ou encore les amateurs de multimédia, foncez les yeux fermés ! Néanmoins, il faut savoir que la Nexus 7 2013 à l’air bien meilleure, pour un coût quasiment équivalent.

TABLETTES MULTIMÉDIA SÉDENTAIRES

1. Google / Samsung Nexus 10 : La résolution et la puissance à l’honneur :

Dévoilée le 29 octobre 2012, la Nexus 10 s’est vite imposée grâce à sa définition d’écran impressionnante. Pour 400 ou 500€ sur le Google Play, la tablette devient le premier terminal à bénéficier d’un processeur Cortex-A15. Ce SoC offre, bien sûr, des performances bien meilleures que les générations précédentes. C’est, en effet, pas moins de 40% de rapidité gagnée par rapport à un Cortex-A9. L’appareil intègre également 2 Go de RAM et 16 ou 32 Go d’espace de stockage interne. Avec tous ces avantages indiscutables, il est clair que la machine offre des capacités multimédia défiant toute concurrence, notamment les iPad !

Caractéristiques techniques :

  • Écran True RGB Real Stripe PLS Corning Gorilla Glass 2 (résistant aux chocs et rayures) multipoint de 10,055 pouces en résolution 2560 x 1600 pixels, au format 16/10 et offrant 300 ppi

  • Espace de stockage interne de 16 ou 32 Go extensible via USB Host

  • Capteur photo dorsal de 5 mégapixels et webcam frontale de 1.9 mégapixel

  • Enregistrement vidéo en définition 1920 x 1080 pixels (Full HD)

  • Processeur Samsung Exynos 5250 double-cœur cadencé à 1.7 GHz, basé sur un SoC ARM Cortex-A15 et accompagné d’un GPU ARM Mali-T604 d’une fréquence de 533 MHz

  • 2 Go de mémoire vive

  • Android 4.2 Jelly Bean

  • Bluetooth 3.0, GPS et GLONASS, Miracast, NFC bidirectionnelle, WiFi 802.11 b/g/n double-bande (2.4 et 5 GHz, MIMO + HT40) et WiFi-Direct

  • Accéléromètre, boussole numérique, baromètre, capteur de proximité, de lumière ambiante et magnétique, DEL de notification et gyroscope

  • Haut-parleurs (2 x, stéréo, son Virtual Surround Sound par Fraunhofer depuis la mise à jour Android 4.3 Jelly Bean), Jack 3.5 mm (1 x, 2-en-1 écouteurs / micro), MicroHDMI (1 x), Microphones (2 x) et MicroUSB (1 x, compatible USB Host)

  • Batterie interne inamovible au polymère lithium-ion de 9000 mAh

  • Chargeur magnétique

  • Dimensions de 263.9 x 177.6 x 8.9 mm pour un poids de 603 grammes

Hélas, il n’existe pas une ardoise sans défauts, et la Nexus 10 n’échappe pas à la règle. Ici, c’est son autonomie faible, son rendu des couleurs de l’écran pas terrible, son design loin d’être joli, un prix pas très attractif et ses deux appareils photos moyens qui lui sont reprochés.

Au final, je pense que cette tablette peut largement plaire à un public amateur de multimédia. Bref, je conseille l’achat de cette machine… A condition d’en avoir les moyens !

Points forts :

  1. Définition d’écran exemplaire

  2. Puissance et performances impressionnantes

  3. Suivi des mises à jour de la part de Google assuré

  4. Chargeur magnétique en bonus

Points faibles :

  1. Autonomie faible

  2. Design pas séduisant

  3. Prix trop onéreux

  4. Rendu des couleurs à l’écran moyen

  5. Capteurs photos pas géniaux

Nexus 10
La Nexus 10, toujours une valeur sûre.

2. Sony Xperia Tablet Z : un design et un écran au rendez-vous :

Officialisée au MWC 2013 de Barcelone, la Xperia Tablet Z est certainement l’une des meilleures tablettes du marché. De son écran correct à son design séduisant en passant par son étanchéité et son autonomie sympathique, il s’agit d’un beau et bon bougre ! L’appareil est proposé au prix de 500€ en moyenne sur Internet, un tarif moyennement attrayant.

Caractéristiques techniques :

  • Écran TFT Mobile BRAVIA Engine 2 multipoint de 10.10 pouces en résolution 1920 x 1200 pixels, au format 16/10 et offrant 224 ppi

  • Espace de stockage interne de 16 ou 32 Go extensible via microSD (jusqu’à 64 Go supplémentaires) et USB Host

  • Capteur photo dorsal de 8.1 mégapixels et webcam frontale de 2.2 mégapixels (CMOS Exmor R les deux APN)

  • Enregistrement vidéo en définition 1920 x 1080 pixels (Full HD)

  • Processeur Qualcomm Snapdragon S4 Pro quadruple-cœur cadencé à 1.5 GHz, basé sur un SoC Krait 200 et accompagné d’un GPU Adreno 320 d’une fréquence de 400 MHz

  • 2 Go de mémoire vive

  • Android 4.1.3 Jelly Bean

  • Compatibilité avec les réseaux 3G et 4G/LTE en option

  • Bluetooth 4.0, DLNA, A-GPS (4G/LTE & 3G), S-GPS (WiFi) et GLONASS, Miracast, NFC, Radio FM, WiFi 802.11 a/b/g/n double-bande (2.4 et 5 GHz) et WiFi-Direct

  • Accéléromètre, boussole numérique, capteur de proximité, de lumière ambiante et magnétique, gyroscope et infrarouge

  • Haut-parleurs (2 x, stéréo, S-Force Front Surround et Mode Clear Audio+), Jack 3.5 mm (1 x), Microphone (1 x), MicroSD (1 x, jusqu’à 64 Go supplémentaires) et MicroUSB (1 x, compatible USB Host et MHL, USB 2.0)

  • Batterie interne inamovible au polymère lithium-ion de 6000 mAh

  • Autonomie annoncée de 9 heures et 50 minutes en lecture vidéo

  • Temps de charge annoncé de 6.5 heures

  • Certifications IPX55/57 et IP5X : résistant à l’eau et à la poussière

  • Dimensions de 266 x 172 x 6.9 mm pour un poids de 495 grammes

Comme chaque appareil, La Sony Xperia Tablet Z apporte son lot d’inconvénients. Sans chercher plus loin, on s’arrêtera à quelques ralentissements aléatoires et une webcam sans grand intérêt en basse luminosité.

Points forts :

  1. Design franchement réussi

  2. Étanchéité avantageuse

  3. Autonomie satisfaisante

  4. Compatibilité avec les réseaux 3G et 4G/LTE

  5. Rendu général de l’écran admirable

Points faibles :

  1. Ralentissements aléatoires regrettables

  2. Mauvaise qualité de la webcam en basse luminosité

Sony Xperia Tablet Z
La Sony Xperia Tablet Z sous toutes ses coutures.

3. Asus Transformer Pad Infinity TF700T : La productivité et le multimédia sont les maître-mots :

Parfaite pour un usage multimédia mais surtout professionnel, la Transformer Pad Infinity TF700T est le dernier bijou de la gamme phare d’Asus. Accompagnée de son dock, cette tablette s’avère être un hybride particulièrement réussi. A un tel point, selon moi, que l’ardoise donne un certain air d’ordinateur portable ultra compact ! D’autant plus que les points forts ne manquent pas : performances loin d’être ridicules, dalle Full HD agréable ou capteurs photo de qualité. Évidemment, je n’oublie pas le dock clavier qui autorise une batterie et quelques éléments de la connectique supplémentaires.

Caractéristiques techniques :

Tablette seule :

  • Écran Super IPS+ Corning Gorilla Glass 2 (résistant aux chocs et rayures) multipoint de 10.10 pouces en résolution 1920 x 1200 pixels, au format 16/10 et offrant 224 ppi

  • Espace de stockage interne de 32 ou 64 Go extensible via microSD

  • Capteur photo dorsal de 8 mégapixels et webcam frontale de 2 mégapixels

  • Enregistrement vidéo en définition 1920 x 1080 pixels (Full HD)

  • Processeur Nvidia Tegra 3 quadruple-cœur cadencé à 1.6 GHz, basé sur un SoC ARM Cortex-A9 et accompagné d’un GPU GeForce ULP d’une fréquence de 520 MHz

  • 1 Go de mémoire vive

  • Android 4.2 Jelly Bean

  • Compatibilité avec les réseaux 3G et 4G/LTE en option

  • Bluetooth 3.0, DLNA, GPS, WiFi 802.11 b/g/n (2.4 GHz) et WiFi-Direct

  • Accéléromètre, boussole numérique, capteur de lumière ambiante et gyroscope

  • Haut-parleur (1 x, son SonicMaster), Jack 3.5 mm (1 x, 2-en-1 écouteurs / micro), MicroHDMI (1 x), Microphones (2 x), MicroSD (1 x) et MicroUSB (1 x, USB 2.0)

  • Batterie interne inamovible au polymère lithium-ion de 25 Wh

  • Autonomie annoncée de 9.5 heures

  • Dimensions de 263 x 180.8 x 8.5 mm pour un poids de 607 grammes

Dock clavier :

  • Port USB 2.0 (1 x) et slot SD (1 x)

  • Batterie interne supplémentaire au polymère lithium-ion de 19.5 Wh

  • Dimensions de 263 x 180.8 x 8 ~ 10.4 mm pour un poids de 534 grammes

Tablette + Dock clavier :

  • Autonomie annoncée de 14 heures (batterie tablette + batterie dock clavier)

  • Dimensions de 263 x 180.8 x 16.5 ~ 18.9 mm pour un poids de 1.4 kg

Pour citer les désavantages notables, on distingue une autonomie modeste en jeux gourmands et mode Super IPS+, un son médiocre et un port propriétaire pour charger et connecter la machine. Enfin, le principal désagrément est, avant tout, le prix de l’appareil, allant, sur le web, de 500 à 600€ en général.

Points forts :

  1. Gestion des couleurs satisfaisante

  2. Dock clavier correct apportant une batterie supplémentaire et des possibilités d’extension du stockage

  3. Autonomie suffisante hors jeux gourmands et mode Super IPS+

  4. Capteurs photos de qualité

  5. Réactivité et performances vidéo-ludiques offertes par le processeur Nvidia Tegra 3

  6. Compatibilité avec les réseaux 3G et 4G/LTE

  7. Design sympathique conférant un aspect haut de gamme voire ultrabook

Points faibles :

  1. Autonomie faiblarde en mode Super IPS+ et en jeux vidéo gourmands

  2. Prix presque exorbitant

  3. Un son pas terrible

  4. Port propriétaire obligatoire

Asus Transformer Pad Infinity
La tablette Asus Transformer Pad Infinity, entre l’ardoise et le netbook.

4. Acer Iconia Tab A700 : Une autonomie et une définition convaincantes :

Sortie en France en juin 2012, l’Iconia Tab A700 s’arme de plusieurs avantages qui font d’elle une bonne concurrente aux tablettes Full HD actuelles. Elle offre notamment une autonomie bien suffisante, de chouettes finitions et un rendu d’écran agréable. A titre indicatif, on retrouve la version 32 Go pour entre 350 et 450€ sur le web à ce jour. Ce n’est pas donné, effectivement, d’autant plus que le rapport qualité/prix n’est pas exceptionnel.

Caractéristiques techniques :

  • Écran TFT multipoint de 10.1 pouces en résolution 1920 x 1200 pixels, au format 16/10 et offrant 224 ppi

  • Espace de stockage interne de 16, 32 ou 64 Go extensible via microSD (jusqu’à 32 Go supplémentaires) et USB Host

  • Capteur photo dorsal de 5 mégapixels et webcam frontale de 1 mégapixels

  • Enregistrement vidéo en définition 1920 x 1080 pixels (Full HD)

  • Processeur Nvidia Tegra 3 quadruple-cœur cadencé à 1.3 GHz, basé sur un SoC ARM Cortex-A9 et accompagné d’un GPU GeForce ULP d’une fréquence de 520 MHz

  • 1 Go de mémoire vive

  • Android 4.0.4 Ice Cream Sandwich

  • Bluetooth 2.1, DLNA, GPS et GLONASS et WiFi 802.11 b/g/n (2.4 GHz)

  • Accéléromètre, boussole numérique, capteur de proximité et de lumière ambiante et gyroscope

  • Haut-parleurs (2 x, stéréo, son Dolby Mobile 3), Jack 3.5 mm (1 x), MicroHDMI (1 x), Microphone (1 x), MicroSD (1 x, jusqu’à 32 Go supplémentaires) et MicroUSB (1 x, compatible USB Host, USB 2.0)

  • Batterie interne inamovible au polymère lithium-ion de 9800 mAh (18 W)

  • Autonomie annoncée de 11 heures en lecture vidéo

  • Dimensions de 260 x 175 x 11 mm pour un poids de 665 grammes

Pour citer les défauts, il convient de noter que l’optimisation du processeur n’est pas géniale et amène quelques ralentissements. De plus, n’oublions pas que l’accroche WiFi ne semble pas satisfaisante. Enfin, comme indiqué plus haut, le prix n’est clairement pas justifié par rapport aux composants de l’appareil.

Points forts :

  1. Autonomie suffisante

  2. Rendu d’écran agréable

  3. Finitions satisfaisantes

Points faibles :

  1. Rapport qualité/prix médiocre

  2. Ralentissements dus à une mauvaise optimisation du processeur

  3. Accroche WiFi capricieuse

Acer Iconia Tab A700
La tablette Acer Iconia Tab A700.

5. Toshiba eXcite Pro : À cheval entre le jeu vidéo et le multimédia :

Pas encore commercialisée en France, la eXcite Pro a été officialisée au Computex 2013 en juin dernier. Présentée aux côtés de deux autres ardoises, les eXcite Pure et Write, Toshiba n’a pas encore divulgué de prix ni date de sortie pour la France pour les Write et Pro. Toutefois, la Pure est récemment apparue sur le marché français chez Amazon, pour 326€. Tandis que la Pure est une version “allégée” de la Pro, la Write dispose des mêmes spécifications techniques que la Pro mais intègre un stylet Wacom Digitizer en plus. Évidemment, les eXcite Pro et Write seront plus chères que la version la plus “light”.

Au niveau des caractéristiques techniques, la eXcite Pro va, sans doute, très vite devenir l’un des plus gros cadors du marché. Son processeur Tegra 4, son écran épatant, ses deux capteurs photos ou son clavier Bluetooth devraient lui conférer un excellent confort d’utilisation !

Enfin, notons que les prix des trois terminaux culminent à 300$ pour la Pure (16 Go), 500$ du côté de la Pro (32 Go, 3G & 4G/LTE) et 600$ pour ce qui est de la Write (32 Go, 3G & 4G/LTE). Certes, c’est un tantinet trop onéreux mais on ne peut pas non plus dénigrer le rapport qualité/prix. J’ai, tout de même, du mal à saisir comment un stylet peut coûter 100€, soit 1/6 du prix !

Caractéristiques techniques :

  • Écran IPS Toshiba PixelPure Corning Gorilla Glass 2 (résistant aux chocs et rayures) multipoint de 10.10 pouces en résolution 2560 x 1600 pixels, au format 16/10 et offrant 299 ppi

  • Espace de stockage interne de 16 ou 32 Go extensible via microSD

  • Capteur photo dorsal de 8 mégapixels et webcam frontale de 1.2 mégapixel

  • Enregistrement vidéo en définition 1920 x 1080 pixels (Full HD)

  • Processeur Nvidia Tegra 4 quadruple-cœur cadencé à 1.6 ~ 1.8 GHz, basé sur un SoC ARM Cortex-A15 et accompagné d’un GPU GeForce ULP d’une fréquence de 672 MHz

  • 2 Go de mémoire vive

  • Android 4.2 Jelly Bean

  • Compatibilité avec les réseaux 3G et 4G/LTE en option uniquement avec le modèle de 32 Go

  • Bluetooth 4.0, GPS et WiFi 802.11 a/b/g/n/ac double-bande

  • Accéléromètre, boussole numérique, capteurs de proximité et de lumière ambiante et gyroscope

  • Clavier “Bluetooth Keyboard Cover”

  • Haut-parleurs (2 x, stéréo, son Harman Kardon avec amélioration DTS Sound), Jack 3.5 mm (1 x, 2-en-1 écouteurs / micro), MicroHDMI (1 x), Microphones (2 x), MicroSD (1 x) et MicroUSB (1 x, USB 2.0)

  • Batterie interne au polymère lithium-ion de 33 Wh

  • Autonomie annoncée de 9 heures en lecture vidéo

  • Dimensions de 261 x 179 x 10.5 mm pour un poids de 630 grammes

Difficile de trouver des défauts à cette tablette ! Tout paraît parfait, pourtant ce n’est pas vraiment le cas du prix, qui s’élève à 500$ pour une déclinaison 32 Go et donc 3G et 4G/LTE de l’appareil. Si je devais être pointilleux, j’ajouterai que la machine aurait gagné à être plus légère et que l’autonomie semble un peu faiblarde.

Niveau design, il faut aimer les bords arrondis et le plastique ! Un aspect pas du tout haut de gamme, donc, qui semble contradictoire par rapport à ce qu’il y a à l’intérieur.

Enfin, sachez que les spécifications techniques de l’eXcite Pro peuvent être excessives par rapport à un usage simple du multimédia. Effectivement, cette tablette me semble parfaite pour une utilisation vidéo-ludique mais pas pour du multimédia. Un Tegra 3 étant largement suffisant pour notre intérêt, l’eXcite Pure semble beaucoup plus adaptée pour nous.

Points forts :

  1. Performances du processeur Tegra 4 tout bonnement épatantes

  2. Clavier Bluetooth supplémentaire

  3. Capteurs photos impressionnants

  4. Écran très intéressant

  5. Compatibilité avec les réseaux 3G et 4G/LTE

  6. Section sonore satisfaisante

  7. Rapport qualité/prix correct sans être exceptionnel

Points faibles :

  1. Prix quelque peu onéreux

  2. Autonomie légèrement faiblarde

  3. Poids exorbitant

  4. Plastique contradictoire avec le hardware

Toshiba eXcite Pro
La Toshiba eXcite Pro.

6. Des équivalents :

Samsung Galaxy Tab 3 10.1 : L’écosystème Samsung mis en avant :

Présentée en juin 2013 aux côtés d’une autre ardoise de 8 pouces (voir plus haut, il s’agit de la Galaxy Tab 3 8.0), la Galaxy Tab 3 10.1 est un bon équivalent des autres machines grand format. Elle s’appuie sur un processeur Intel Atom Z2560 double-cœur cadencé à 1.6 GHz et basé sur un SoC Clover Trail+, un GPU PowerVR SGX 544MP d’une fréquence de 400 MHz, 1 Go de mémoire vive, une batterie de 6800 mAh ou encore un capteur photo dorsal de 3 mégapixels et une webcam frontale de 1.3 mégapixel. Le bougre s’équipe également d’un écran TFT de 10.10 pouces en résolution 1280 x 800 pixels offrant 149 ppi. De plus, les WiFi 802.11 a/b/g/n double-bande (2.4 et 5 GHz), WiFi-Direct, Bluetooth 4.0 et autres A-GPS et GLONASS sont contenus dans l’appareil. Pour ce qui est de la connectique, on distingue un port microUSB (USB 2.0) compatible MHL 1.2, un port microSD avec jusqu’à 64 Go supplémentaires et une sortie Jack 3.5 mm stéréo. Niveau stockage, le terminal bénéficie de 16 ou 32 Go extensibles via microSD. En outre, c’est la surcouche TouchWiz, bien mise en valeur, qui prend place en plus d’Android 4.2 Jelly Bean. Le tout est compris dans une coque en plastique aux dimensions de 176.1 x 243.1 x 7.95 mm pour un poids de 510 grammes.

Cette tablette semble taillée pour les fans de l’écosystème Samsung tandis que les amateurs de photographie ou de beaux écrans seront déçus. Ces deux dernières catégories d’utilisateurs seront bien plus satisfaits d’une Nexus 10 ou eXcite Pro (pour l’écran) ou d’une Transformer Pad Infinity TF700T (pour lsa photographie).

En outre, l’appareil peut se vanter de son autonomie suffisante, de sa prise en main correcte, de son design et ses finitions séduisantes ou encore de sa réactivité honorable. En revanche, il faut tout de même reconnaître que les défauts existent, notamment les appareils photos de piètre qualité et la définition d’écran décevante.

Asus MeMO Pad FHD 10 : Une Nexus 7 2013 au format 10 pouces :

Commercialisée très récemment, l’Asus MeMO Pad FHD 10 se présente comme un équivalent de la Nouvelle Nexus 7 au format 10 pouces. Toute nouvelle, la gamme MeMO Pad du fabricant comprend des tablettes au rapport qualité/prix très attrayant ! Certes, la MeMO Pad FHD 10 se retrouve à 350€ pour la version 16 Go et WiFi mais ce n’est pas exorbitant par rapport aux composants de l’appareil !

Comme son nom l’indique, cette ardoise s’équipe d’un écran IPS de 10.10 pouces en résolution 1920 x 1200 pixels (Full HD+) offrant 224 ppi et un angle de vision annoncé de 178°. Côté photographie, il s’agit d’une webcam frontale de 1.2 mégapixel et d’un capteur photo dorsal de 5 mégapixels filmant en Full HD (1920 x 1080 pixels). Les 16 ou 32 Go d’espace de stockage sont extensibles via microSD. La section sonore est assurée par une sortie jack 3.5 mm (2-en-1 écouteurs / micro) et des haut-parleurs avec technologie SonicMaster. Le restant de la connectique se compose d’un port microUSB et d’une sortie microHDMI. La machine comprend, aussi, les WiFi 802.11 a/b/g/n, Bluetooth 3.0, GPS et Miracast. Pour la 4G/LTE, il faut savoir qu’une déclinaison compatible existe bel et bien mais celle-ci réserverait une grosse surprise selon les rumeurs. En effet, la version 4G/LTE serait équipée d’un processeur quadruple-cœur Qualcomm Snapdragon 800 basé sur un SoC Krait 400. A titre indicatif, le Snapdragon 800 est le dernier processeur de Qualcomm et est certainement l’un des plus puissants du marché, si ce n’est le plus puissant. Toutefois, ceci ne reste que des spéculations et aucun information officielle n’a encore été divulguée à ce propos. Parlons-en, justement du processeur. Les versions classiques de l’ardoises intègrent un double-cœur Intel Atom Z2560 cadencé à 1.6 GHz et basé sur un SoC Clover Trail+. La partie GPU est, quant à elle, assurée par un PowerVR SGX 544MP d’une fréquence de 400 MHz. Enfin, la batterie accorderait une autonomie de 10 heures en lecture vidéo HD selon Asus.

Pour les désavantages, on gardera en tête le prix un peu onéreux mais qui n’entache pas le rapport qualité/prix. De plus, il faut s’avouer que le design plastique n’est pas des plus jolis. Pour moi, tous les détails restants sont des points forts. Je retiendrai tout de même la puissance de l’appareil grâce au processeur Intel Atom et son écran épatant. Une superbe Nexus 7 2013 en 10 pouces, finalement !

Lenovo IdeaTab A2109 : Entre les tablettes de 8 et 10 pouces :

Officialisée en août 2012, la Lenovo IdeaTab A2109 s’impose de par son prix plutôt attractif. Annoncée en même temps que son équivalent en 7 pouces, l’IdeaTab A2107, cette tablette a, hélas, souffert de l’arrivée de la Nexus 7 (2012) qui a tout ravagé sur son passage. La machine a pourtant des caractéristiques techniques similaires au bijou d’Asus et Google mais la différence de prix se fait sentir : 299€ pour la tablette chinoise contre seulement 199€ pour la Nexus 7.

Derrière sa coque en plastique, le bougre abrite un processeur Nvidia Tegra 3 quadruple-cœur cadencé à 1.2 GHz et basé sur un SoC ARM Cortex-A9. On trouve également 8 ou 16 Go d’espace de stockage interne extensible via microSD. A l’arrière se loge un capteur photo de 3 mégapixels accompagné d’une webcam frontale d’1.3 mégapixel. Les WiFi 802.11 b/g/n et Bluetooth 3.0 sont également de la partie. En outre, la connectique se compose d’un port microUSB, une sortie Jack 3.5 mm et un port microHDMI. L’appareil intègre aussi 1 Go de mémoire vive. Malheureusement, le gros point noir de ce terminal est son écran médiocre : une dalle de technologie TN, tout simplement ce qui se fait de plus mauvais sur le marché. Cet écran, d’une taille peu commune de 9 pouces, est en résolution de 1280 x 800 pixels et offre 168 ppi. En outre, Lenovo annonce 8 heures d’autonomie en surf Internet via WiFi. Le tout tient dans des dimensions de 259,8 x 178 x 11,65 mm pour un poids de 570 grammes.

Pour les défauts, je tiendrai compte, bien sûr, de la technologie TN de la dalle mais aussi du faible espace de stockage de l’ardoise. Encore heureux qu’il y ait un slot microSD ! Par ailleurs, la batterie semble vraiment faible, une petite déception qui vient s’ajouter aux autres désavantages. De plus, c’est évidemment le prix trop onéreux qui pose problème. Le tarif a, cependant, baissé, surtout sur Internet où l’on retrouve la tablette aux alentours de 220€.

En conclusion, cette ardoise est une bonne affaire entre les tablettes de 8 et 10 pouces.

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.